Quelqu'un dans mon genre
Datte: 01/06/2019,
Catégories:
fh,
voisins,
amour,
Oral
nopéné,
Humour
Auteur: Marie Anne & Luc Carois, Source: Revebebe
... vraiment pas ce que j’ai connu de plus désagréable dans ma vie. Nous avançons à la lueur de son téléphone. Tout est trempé, et les murs brillent. Je discerne les portes des caves des locataires, lis les numéros. Ah… je comprends mieux. Il veut aller vérifier sa cave, comme c’est là.
Ça fait longtemps que je ne suis plus dans l’escalier, mais David n’a pas ôté son bras pour autant. Et… j’avoue que ça commence à me faire de l’effet. Je me rends compte que nous sommes tout seuls, dans le noir, et…
— Voilààà. Bouge pas, j’en ai pour une minute, annonce David d’une voix basse.
Il me lâche. Pendant qu’il sort son trousseau de clés et ouvre son cadenas, je l’observe du mieux que je peux, lumière déficiente oblige. Il a l’air… troublé. Tiens donc… Et je repense alors au mot qu’il m’a écrit dans son bouquin… En silence, je le suis dans la petite pièce chargée de caisses et de merdes en tout genre tandis qu’il en fait un rapide tour d’inspection. Pourvu qu’il ne s’aperçoive pas de mon état…
D’un seul coup, il ferme le clapet de son téléphone. Nous sommes désormais dans le noir total.
— Euh… David ?
Il ne répond pas. Je commence à flipper, quand soudain je sens sa main palper mon bras, comme s’il m’avait cherchée dans l’obscurité.
— Dav…
Sa bouche me bâillonne, m’empêchant de poursuivre. Comme douée d’un instinct propre, elle a directement trouvé le chemin de mes lèvres. La respiration coupée par la surprise, je commence à me débattre un peu… et arrête assez ...
... vite parce que… sa bouche est vraiment… vraiment… et sa langue, n’en parlons même pas.
— Chut… murmure-t-il, décollant à peine ses lèvres des miennes.
Il m’embrasse à nouveau, tout doucement… puis avec plus d’avidité. Et cette fois ses mains s’y mettent aussi… Il me saisit le visage entre ses paumes, caresse mes joues de ses pouces, très tendrement. Oh… mon Dieu… j’adore ça, j’en redemande, et sans réfléchir davantage je me serre contre son corps. Nous sommes mouillés tous les deux et, bon sang, que sa peau est brûlante sous le tissu trempé de sa chemise…
— Tu es tellement bandante, dans ton chemisier transparent… chuchote-t-il en abandonnant ma bouche quelques secondes. Putain, j’ai cru que j’allais pas pouvoir me retenir jusqu’ici… J’avais les yeux vissés sur tes seins qui pointent, oh là là, et l’autre qu’arrêtait pas de causer…
— Mais…
— Tais-toi, tu vas dire des bêtises, je le sens.
Je cède.
— Continue alors… laissé-je échapper.
Il ricane. Pour vous dire dans quel bordel émotionnel je me trouve ? Ben, ça ne me vexe même pas. Connard de voisin, certes ; mais putaiiin… qu’il embrasse bien ! Et le voilà qui caresse mon cou… la naissance de mes épaules… puis ses mains empaument mes seins, et un brasier infernal s’allume dans mon ventre tandis que la chaleur de sa peau se répand dans ma poitrine. C’est bien simple : à chaque fois qu’il m’effleure, je me retiens de gémir. Comment fait-il ça ? Comment peut-il générer un feu pareil en moi en seulement quelques ...