La Vie de Solange, ou les mémoires de la Comtesse de *** (2)
Datte: 31/05/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Mir, Source: Xstory
... faites de moi votre catin, encore, prenez mon corps pour votre plaisir, encore, encore, encore !
Je recommençais à gémir. Il me prit ainsi longuement, jusqu’à ce que mes poings martèlent le sol et mon corps se convulse de plaisir dans un cri. Il se retira alors, me retourna et enfourna son dard dans ma bouche. Il m’emplit aussitôt de foutre, que j’aspirai et suçai de mon mieux, jouant de ma langue sur son vit. J’avalai tout et continuai à le sucer, jusqu’à ce que va verge commençât à débander.
C’est alors qu’un ricanement me pétrifia, suivi d’une voix contrefaisant la mienne.
- « Je suis à vous, soumise à votre virilité, oh mon cousin prenez-moi » Et bien ma sœur, en voilà un langage !
Nous nous relevâmes précipitamment. Ma robe retomba sur ma nudité ; je cachai de mes mains ma gorge libérée du corsage.
Mon frère, qui manifestement nous observait depuis un moment, me souffleta violemment.
- Voilà bien le signe d’un sang bâtard, catin que vous êtes !
Ahurie, je le regardai, sans comprendre. Mon cousin, enragé, se rua sur lui.
- Je vous interdis de lui parler ainsi, sale foutriquet ! Verge molle ! Chatron !
Mon frère l’évita et le mit aisément à terre : mon cousin, hors de lui, n’avait pas su éviter le coup de poing. Il ricana.
- Allons donc, mon père avait fait semblant de rien pour maintenir l’apparence de l’honneur, mais tout idiot sachant compter jusqu’à neuf sait bien que cette engeance dégénérée a été conçue lorsqu’il était en voyage en ...
... Prusse et que mon oncle veillait à la « bonne conduite » du domaine en son absence. Ma mère a fauté, se comportant en catin, elle a accouché d’une catin, voilà tout. La preuve est faite.
Tremblante, je n’osai rien répliquer. J’avais déjà senti des regards équivoques à mon égard, quelques rumeurs au sujet du frère de mon père, que j’avais tâché d’ignorer. Je savais aussi que mon père avait peiné à me trouver un époux et me donnait une dot ridicule. Une bâtarde, voilà donc la raison. Qui voudrait introduire dans sa lignée une bâtarde ? Si ce n’est ce vieux Comte, auquel même les pères intransigeants avaient rechigné à donner leur fille, tant sa réputation de perversité était faite. Je songeais aussi à la résignation de ma mère, coupable, renonçant à me défendre, moi, le fruit de sa faute.
Mon frère raillait désormais.
- Pleurez donc, ma sœur, pleurez, pleurez même davantage, en prévision de ce qui vous attend. Je doute que nos parents apprécient votre engagement charnel avant le mariage…
Je me jetai à ses genoux.
- Pitié, mon frère, car vous êtes toujours mon frère, malgré tout, la même mère nous a engendrés ; celle même que vous traitez de catin vous a donné la vie ! Pitié, épargnez-moi, songez que je n’ai fait qu’imiter l’exemple que vous m’avez donné lors de vos commerces avec les servantes et filles de ferme (mon frère blêmit). Ô, pitié, ne me punissez pas de ce que vous accomplissez vous-même ! Ce que le monde vous pardonne car vous êtes un homme, il me le ...