La Vie de Solange, ou les mémoires de la Comtesse de *** (2)
Datte: 31/05/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Mir, Source: Xstory
La date de mon mariage approchait. Je pensais envisager cet événement avec philosophie et indifférence, mais il me fallait bien admettre que le contraire était plus exact. Les jours passant, je devenais angoissée dans l’attente des moments d’intimité avec mon cousin. La mélancolie me saisissait de jour comme de nuit, seules les caresses, la langue, la verge, le corps de mon cher cousin m’apaisaient.
Ma santé soi-disant délicate avait, par chance, retardé longtemps la perspective du mariage, mais il me fallait désormais l’affronter. J’avais joui jusque-là d’une grande liberté pour une fille, même en notre siècle dit « éclairé », grâce à la bienveillance de mes parents. Enfin, de ma mère. Mon père se montrait surtout indifférent à mon sort, je ne savais pourquoi, et me laissait donc agir plus ou moins à ma guise. Un mari, toutefois, ne m’accorderait pas cette indépendance. Je craignais de me trouver prisonnière, dans mon corps tant que dans mon esprit, sans compter qu’un époux âgé et vicieux de réputation n’avait rien pour me rassurer.
Mon cousin finit par comprendre mon désarroi lorsque, au cours d’une promenade, je le suppliai à trois reprises de me sodomiser. La troisième fois, épuisé, il ne put me satisfaire qu’à l’aide de ses doigts, allant jusqu’à m’enfoncer presque toute sa main pour me faire jouir. A peine satisfaite, je lui demandai la permission de le prendre dans ma bouche. Il me regarda alors gravement, me fit asseoir et me demanda ce qui me souciait ainsi. ...
... Je m’effondrai en larmes. Il me prit dans ses bras en silence et me berça, attendant que je m’apaisasse.
Je finis par me calmer et lui révéler, d’une voix hachée, mon désespoir. J’aurais tant voulu naître homme, pour être libre…
Il me serra contre lui.
- Ma cousine, ma chère, ma douce cousine… Je vous plains de toute mon âme. Votre esprit libre et joyeux ne devrait pas être soumis aux impératifs de cette société. Malheureusement vous n’avez pas le choix, mais vous avez suffisamment d’intelligence pour… trouver des failles, faire vos… expériences et mener une vie que tout et tous vous interdisent.
Je me blottis contre lui.
- Que voulez-vous dire ?
Il rit.
- Allons cousine, vous êtes encore fille, couvée par madame votre mère, surveillée par votre gouvernante comme l’huile sur le feu, et pourtant je vous ai sodomisée trois fois en une heure et vous êtes une vraie déesse du plaisir lorsque votre langue et vos lèvres se posent sur ma verge. Vous lisez de Voltaire en cachette, vous chapardez des ouvrages d’ingénierie dans la bibliothèque de votre père qui vous rendraient capable bien mieux que lui de diriger ce fameux assainissement des marais et surtout, surtout, surtout, malgré dix années de leçons de musique vous jouez toujours aussi incroyablement faux. Si cela, ce n’est pas une vie rebelle…
J’éclatai de rire et l’embrassai.
- Mon bon, mon tendre cousin, que deviendrai-je sans vous…
Il soupira.
- Moi, que deviendrai-je sans vous, surtout… Vous ...