1. Vengeance attentionnée


    Datte: 17/05/2019, Catégories: h, fh, voisins, campagne, vengeance, dispute, pénétratio, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... dans son genre. Combien cela lui avait-il coûté d’oser dire cela ? Il venait de faire un pas vers elle. Peut-être bien que le manque de femme et la frustration sexuelle lui en avaient donné le courage. Quelle importance ? Il avait largué les amarres. Il avait dit. Il s’était un tant soit peu confié, fût-ce sans fioritures.
    
    Pourquoi ne pas l’aider à faire évoluer cette pulsion en quelque chose de plus raffiné ? Entrer dans son jeu, répondre à son désir viril, tout en lui montrant comment l’enrober de ce tout petit plus dont elle aurait besoin pour s’enflammer. Qu’avait-elle à perdre ? Elle avait déjà vécu le pire et le meilleur, en la matière. Surtout le pire. Elle saurait bien se défendre si cela devait mal tourner.
    
    Ainsi piquée dans sa fierté, elle décida de relever le défi. Redressant le buste, elle s’approcha d’un pas et regarda Jean droit dans les yeux.
    
    — Déballe !
    — Pour de vrai ?
    — Profite avant que je me ravise !
    — Avec ces petits boutons, j’ai peur de faire du dégât…
    — Arrache !
    — Hein ?
    — Arrache, je te dis !
    — Je… j’peux pas !
    
    Elle lui prit les mains et les porta à son col. Il resta immobile, tétanisé, comme un enfant pris en faute. Alors le comportement de Marinette changea du tout au tout. Elle essaya d’écarter brusquement les mains de l’homme, puis de les tirer vers le bas. Voyant qu’elle n’y arriverait pas contre son gré, la colère monta en elle.
    
    — Arrache, nom de Dieu ! hurla-t-elle en lui balançant une gifle retentissante.
    
    Il ...
    ... encaissa sans broncher. L’immense désarroi que Marinette vit dans les yeux de Jean ne suffit pas à la calmer. Elle le gratifia d’une nouvelle baffe, encore plus douloureuse que la première. Alors il se décida. D’un geste sec il déchira la robe de haut en bas, faisant gicler les boutons de nacre dans toute la pièce.
    
    Jean eut un hoquet de surprise. Jamais il n’aurait pu imaginer que la femme ne portait rien sous sa robe. La découvrir complètement nue le déstabilisa. Le fait qu’elle se laisse contempler sans réagir lui donna le coup de grâce.
    
    Ses seins étaient lourds, mais toujours attirants. Sa peau était lisse, sans doute très douce, et chaude. Son ventre était joliment bombé, ses hanches larges, comme il les aimait chez les filles qu’il payait pour le plaisir.
    
    Il n’osa pas poser la main sur elle. Mais il ne put s’empêcher d’imaginer à quoi ressemblait le reste de son corps, maintenant qu’il en avait découvert quelques charmes cachés.
    
    Après s’être laissé contempler de la plus impudique manière, Marinette referma les pans de sa robe, comme pour se protéger du froid. Puis elle se ravisa, et demanda à Jean de finir de la déshabiller. Il prit entre ses doigts épais le tissu qui recouvrait les épaules de la femme. Elle ne décroisa pas les bras. Il lui faudrait donc s’imposer par la force, s’il voulait la dénuder entièrement. Le souffle court, il scruta le visage de la femme. Elle resta impassible, comme à la fois soumise à sa volonté de mâle et maîtresse d’un jeu auquel il ...
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