1. Vengeance attentionnée


    Datte: 17/05/2019, Catégories: h, fh, voisins, campagne, vengeance, dispute, pénétratio, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... à Marinette que Jean commençait à lever de plus en plus souvent les yeux sur elle. Un regard assez doux, à vrai dire, qui la toucha là où elle n’avait plus rien éprouvé depuis longtemps. Elle se surprit même à tourner un peu la tête, pour lui laisser voir son cou, qu’elle savait attirer les regards des hommes. Enfin, lorsque c’était encore d’actualité pour elle.
    
    Il tomba dans le piège et se mit à la dévisager plus franchement. Elle profita de ces bonnes dispositions pour proposer un café, avec « quelque chose de fort pour l’accompagner ». Il sourit à cette manière de présenter la suite de la soirée. La glace était enfin brisée.
    
    Il se leva pour l’aider à débarrasser les couverts. Marinette ne fut pas dupe, comprenant qu’il voulait en profiter pour l’observer de dos, comme l’autre jour. Elle se tint bien droite au passage du seuil de la cuisine. Elle prit aussi garde à ses gestes, et tenta de se montrer un tant soit peu féminine. Même si la lumière crue du néon n’était pas très flatteuse pour elle.
    
    Elle finit par s’avouer que la présence physique d’un homme dans sa maison ne la laissait pas complètement indifférente. Les larges épaules, le torse musclé, la nuque virile de Jean avaient quelque chose de troublant. Á son tour, elle le laissa passer devant elle au moment de retourner dans le séjour. Détail amusant, il ne tenait plus ses épaules en dedans, comme lorsqu’il était entré chez elle en début de soirée.
    
    Le moment était venu de prendre l’initiative, avant que ...
    ... le soufflé ne retombe. L’argument de la sorcière lui permit de renforcer le début de connivence qui s’installait entre eux.
    
    — Maintenant que le premier souhait est réalisé, tu aurais envie de quelque chose d’autre ?
    — Je peux choisir ce que je veux ?
    — Je peux toujours refuser.
    — J’aimerais voir tes nichons…
    
    Elle s’attendait à beaucoup de choses, mais certainement pas à ça ! L’incongruité, mais aussi la simplicité de la demande la poussèrent dans les cordes.
    
    D’où pouvait lui venir une telle envie ? Qu’avait-elle fait pour la provoquer ? Était-il à ce point en manque pour croire possible de lui trouver quelque attrait, pour espérer éprouver quelque désir à la vue de son corps dénudé ? Voulait-il se moquer, ou désirait-il vraiment la contempler, elle, la pas jolie, celle qu’on entraînait dans la cabane du cimetière sans la raccompagner une fois le coup tiré ? La juste avenante, celle à qui le sexe servait d’ersatz de tendresse ? Qu’avait-elle à offrir à un homme qui trouvait régulièrement bien mieux en ville ?
    
    Tout cela était ridicule. Pourtant, avant de repousser vertement cette provocation, quelque chose d’irrationnel la fit se raviser. En invitant Jean, elle ne s’était autorisé aucun fantasme. Maintenant qu’elle avait réussi à l’attirer chez elle, même s’ils n’avaient pas échangé grand-chose, il venait d’exprimer ouvertement une envie plutôt intime, qu’elle sentit correspondre à quelque chose d’enfoui au fond de son ventre à elle. Quel bel effort pour un type ...
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