Vengeance attentionnée
Datte: 17/05/2019,
Catégories:
h,
fh,
voisins,
campagne,
vengeance,
dispute,
pénétratio,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... n’était pas habitué. Il ne trouva pas assez de force en lui pour imposer sa domination. Elle dut le provoquer à nouveau pour qu’il craque. Elle le toisa d’un air narquois.
— Prends-moi, puisque cette fois je le veux bien ! Tu n’as pas toujours été si prévenant…
Ce rappel du passé terrassa Jean.
Il tomba à genoux devant Marinette. Entourant ses hanches de ses bras puissants, il posa sa joue contre son ventre. Les larmes qui coulèrent sur sa peau la troublèrent presque autant que la chaleur des larges mains posées sur ses fesses.
— Pourquoi n’étais-tu pas sorti de ta cachette, quand ils m’ont prise de force ? Je sais que tu nous observais depuis la grange.
— Ton père était trop fort, je n’aurais pas fait le poids.
— Le père, il me tenait, c’était pas le pire. Mais le frère, tu aurais pu lui faire son affaire d’un bon coup de manche de pelle. Ils m’auraient lâchée. Pourquoi m’as-tu abandonnée ?
— Pardonne-moi, Marinette, s’il te plaît, pardonne-moi. J’en crève de cette putain d’histoire.
— Dis-moi juste pourquoi. C’était si excitant de me voir à leur merci ? Ou tu pensais que je l’avais bien cherché ? C’est ça qu’on disait par le village ?
— Il y a si longtemps… je ne me souviens plus, gémit-il douloureusement.
— Dis-moi au moins si tu bandais en nous matant ?
Il déposa des dizaines de baisers sur le ventre de la femme. Des baisers mouillés de larmes. Ses mains tremblaient. Désespéré, rongé par toutes ces années à porter cet odieux secret, conscient ...
... qu’il ne pouvait rien faire pour apaiser la femme, pour obtenir son pardon, il resta à ses pieds, muet.
— Jean, j’ai besoin de savoir, de comprendre comment vous fonctionnez quand vous soumettez une fille à votre bon plaisir. Réponds-moi !
— Je… je n’ai pas pu te défendre, parce que… Ah merde, à quoi bon remuer tout ça ? Il n’y a rien de bon à en tirer. Cesse de me torturer !
— Pas avant que tu aies craché le morceau. Quand tu as vu mon frère arracher ma robe, ça t’a excité, c’est ça ?
— Quand j’ai compris ce qu’ils allaient faire, et que tu ne voulais pas, c’était déjà trop tard.
— Tu avais commencé à te branler, c’est ça ?
— …
— Comment as-tu pu imaginer une seconde que je me laissais faire ? On disait ça, au village ? Et tu les croyais ?
— Il se disait tellement de choses sur les filles… Et puis, on ne savait pas comment leur demander, comment leur dire les choses qui donnent envie.
— Et maintenant, avec ma robe déchirée et les nichons à l’air, si je te dis que j’ai envie, ça t’exciterait de nouveau ?
— Pas avant que tu m’aies pardonné.
Elle le fit se relever, essuya ses joues avec le bas de sa robe. Malgré la violence des souvenirs resurgis, il n’y avait plus aucune animosité en Marinette. Il reprit un peu confiance. En elle. En eux, peut-être.
Elle le regarda longuement. Puis elle lui demanda de la serrer entre ses bras. Il la prit avec délicatesse contre lui. Elle s’abandonna à la douceur de l’instant.
Où trouvait-t-elle la force de pardonner ? Où ...