Dernier combat
Datte: 14/05/2019,
Catégories:
ff,
freresoeur,
amour,
Oral
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... ventre. Est-ce la perspective de mourir bientôt, l’aspect désespéré de la situation ? En tout cas, il se trouve que je suis particulièrement excitée, de sorte qu’il me faut peu de temps pour atteindre une intense jouissance, et je mouille en abondance le béton de cette humeur féminine dont je n’ai jamais été avare. Quelques gouttes giclent et atterrissent sur le beau visage de mon aimée qui s’éveille aux parfums des sucs de mon intimité, la liqueur de joie dont elle a toujours été friande. Elle sourit : peut-être lui ai-je suscité un joli rêve, rempli de tendresse charnelle et de l’insouciance qui n’a plus cours aujourd’hui, avant de retourner dans notre cauchemar commun, hélas bien réel. Au plus fort de la volupté, une pensée soudaine émerge dans ma conscience : si j’avais à choisir entre notre situation présente et une vie tranquille mais sans Iris, je choisirais sans hésiter la première option.
Impatiente de plonger à nouveau avec elle dans l’union de nos corps, je l’embrasse sur la bouche avec avidité, tout en glissant une main coquine sous ses vêtements, sur ses généreux attributs féminins qu’elle laisse flotter librement, sans soutien-gorge. L’une de mes mains s’insinue sans plus attendre dans sa culotte, caressant les doux poils de sa toison pubienne. Elle me laisse la dévêtir. Ses contours sont sublimes et m’éblouissent sans aucune accoutumance. Le fait qu’elle ait survécu au milieu du torrent mortifère qui nous entoure et qui a déjà emporté tous ceux que nous ...
... connaissons est proprement miraculeux. D’un simple regard, elle me fait signe qu’elle désire un cunnilingus que je lui prodigue aussitôt avec passion, la langue délicieusement plongée dans son épais buisson doré fendu au milieu d’une raie de chair rouge. Je voudrais tout oublier et fusionner en elle. À défaut, je sais lui procurer un orgasme qui lui provoque un hurlement, sans retenue, résonnant en écho sur les façades des autres tours, mêlé aux pleurs des goélands.
Après l’ébat, le cœur serré, nous regardons ensemble le soleil descendre. Autour de nous, il n’y a aucune trace de vie. Nous ne reverrons sans doute jamais l’astre du jour, car j’ai la conviction que cette nuit, les zombies vont passer massivement à l’attaque. Finalement, cette journée fut plutôt belle, mais c’est probablement la dernière. Nous sommes peut-être les deux dernières représentantes de l’humanité, qui est par-là même irrémédiablement condamnée à n’être plus que l’ombre d’elle-même avant de disparaître dans un ultime et monstrueux soubresaut, sous la forme corrompue et déliquescente de ces êtres à la fois morts et vivants, probablement dépourvus de toute conscience.
Plutôt mourir que devenir comme eux. Tout autour de nous, un vide de cinquante étages nous propose une mort indolore et rapide, après quelques secondes d’impesanteur et d’ultime étreinte, car si l’une de nous est mordue et donc contaminée, nous nous promettons de sauter ensemble, sans hésiter. Quoi qu’il arrive, ils ne nous auront pas ...