Dernier combat
Datte: 14/05/2019,
Catégories:
ff,
freresoeur,
amour,
Oral
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... connais, tôt ou tard, il voudra nous prendre de force, en se prenant pour un héros.
— Le connaissant, c’est bien possible.
— Pour le moment, grâce au champagne, il dort comme un bienheureux. Après tout, on n’a pas besoin de lui. Tu l’attrapes par les poignets, moi par les chevilles, à la une, à la deux, à la trois, on le balance dans le vide – son réveil sera brutal – et si par extraordinaire il survit à la chute, les zombies s’occuperont de lui, en bas, dès la nuit tombée. Puis on lui prend son lance-flamme, et pour la suite, on se débrouille comme des grandes filles…
J’écarquille les yeux tant je suis troublée de raconter des horreurs pareilles.
— Lui seul sait où se trouvent les munitions et le stock de carburant sans lesquels on sera vite à sec devant l’ennemi. Méfiant comme il est, il ne nous a pas révélé où se trouve sa cachette. Face à des hordes de morts-vivants, ce n’est certainement pas avec nos pauvres haches qu’on fera le poids.
— T’as raison, en plus, il faudrait le torturer… Même si c’est un enfoiré, je ne crois pas être capable de faire ça.
— Alors, il reste l’autre solution. Regarde : il bande dans son sommeil. Il doit faire un rêve érotique. Et il a oublié de remonter sa braguette. Il nous sera facile de sortir l’oiseau, sans même le réveiller.
Ce disant, elle abaisse délicatement le caleçon auquel la verge turgescente fait une belle bosse, et en extrait délicatement le membre viril et les testicules gonflés d’excitation par le rêve. Dans son ...
... sommeil, Johnny esquisse un léger sourire.
— Regarde ces couilles toutes frémissantes, toutes remplies d’une semence fertile, bouillonnante de vie. Elles contiennent le dernier espoir de l’humanité. Regarde donc ce phallus dressé vers le ciel. Une goutte de rosée du désir suinte le long de la tige. Il n’a pas dû voir de femme depuis des semaines : il suffirait que je le branle un peu pour qu’il éjacule. Où en es-tu dans ton cycle ? Moi, je me sens féconde et vibrante de désir : j’ai dû ovuler. On s’assoit là-dessus et la vie a une chance de continuer.
— Je ne peux pas, je ne peux pas… c’est au-dessus de mes forces. Ce que tu veux faire, c’est un inceste, tu en as conscience ? On n’a pas le droit de faire ça !
— Avons-nous le choix ? Tu imagines notre responsabilité, si nous nous y dérobons ? La Terre sera vide ! Il faudra des millions d’années avant qu’une vie nouvelle puisse nous remplacer, découvrir les lois de l’Univers et sa place dans le cosmos ! Et puis, fais selon ta conscience. Je vais maintenant m’empaler sur ce bonhomme qui ne se rendra compte de rien, bourré comme il est, et pour cela, après tout, je n’ai pas besoin de toi.
— Alors, avant, viens m’embrasser. Viens, je t’aime, dis-je en pleurant.
Elle aussi a les yeux humides de rosée et vient se blottir dans les grands bras. Lèvres à lèvres, immergées dans nos parfums charnels, nous tournons lentement comme en une valse, caressées par le flot rougeoyant du soleil levant. L’horizon ressemble à un flot de ...