Les débuts avec Paul
Datte: 11/05/2019,
Catégories:
fhh,
extracon,
cocus,
boitenuit,
nopéné,
ecriv_f,
Auteur: Elodie, Source: Revebebe
... cocufiage classique n’aurait convenu à aucun des trois, mais cette distribution nous allait parfaitement. Paul, parfois, s’interrompait pour m’embrasser, et je fermais les yeux, profitant du baiser tout en sachant que mon mari n’en perdait pas une miette et en profitait tout autant que nous.
Nous n’étions pas pressés, d’aller plus loin, sachant tous les trois que de toutes façons les choses ne s’arrêteraient pas là. Au moment de partir, je me dirigeais tout naturellement vers la voiture de Paul. Une question se posait. Où allions-nous ? Pas chez Paul, évidemment, il était marié et cela était impossible. Probablement, allait il m’emmener à l’hôtel. C’est ce qu’il devait se dire lui-même, quand Ben prit la parole et nous dit :
— Vous n’aurez qu’à prendre notre chambre, j’irai dans la chambre d’amis.
Jusqu’au bout, il tenait à intervertir les rôles. Du statut de maître de maison, il passait à celui d’invité et nous laissait donc la chambre conjugale. Il n’avait rien dit, mais toutes mes allusions n’étaient donc pas tombées dans le vide et apparemment, il devait partager mon fantasme.
J’étais tout excitée à l’idée de faire l’amour avec Paul dans la chambre qui nous abritait mon ...
... mari et moi depuis plusieurs années. Ainsi Paul allait pénétrer dans mon intimité, il verrait mes objets, mes vêtements, le cadre dans lequel je vivais et qui ne serait plus jamais le même après cette nuit.
Puisqu’il en était ainsi, pourquoi se priver et je pris Paul par la main et l’emmenai dans la chambre, non s’en avoir lâché à Ben :
— Bonne nuit.
Et, comme s’il était réellement un invité, je rajoutai :
— Vous trouverez des affaires de toilette dans le premier tiroir du meuble de la salle de bains.
J’avais adopté le vouvoiement pour bien marquer le fait que ce soir, ce n’était plus lui mon mari. Entrant à fond dans le jeu il me répondit :
— Merci Madame, et bonne nuit tous les deux. Bonne nuit, Monsieur.
Du tac au tac, Paul lui lança :
— Si vous avez besoin de quelque chose, n’hésitez pas à nous le demander !
Et moi de rajouter en m’adressant à Paul
— Tu pourrais, s’il te plaît mon chéri, m’amener ma boîte de pilules. Elle est dans le salon, sur la table basse, j’ai oublié de la prendre ce soir.
Et tout en l’embrassant délicatement sur la bouche, je rentrai dans la chambre tout en lançant un regard furtif à mon mari. Il souriait et me fit même un clin d’œil.