Les débuts avec Paul
Datte: 11/05/2019,
Catégories:
fhh,
extracon,
cocus,
boitenuit,
nopéné,
ecriv_f,
Auteur: Elodie, Source: Revebebe
... malgré leur taille (un joli 90 c) pour ne pas mettre de soutien-gorge. Le maquillage fut à la hauteur des habits, avec juste ce qu’il fallait de provocation.
Mes deux hommes ne dirent rien, mais je vis dans leurs yeux l’excitation. C’était bon et moins bon à la fois. En effet, si plaire aux deux m’excitait, il n’y en avait qu’un que je désirais prendre dans les mailles de mon filet, et c’était Paul, enfin on verrait bien, profitons du moment !
Nous prîmes deux voitures pour aller en boîte, et je me retrouvai donc en tête à tête avec mon mari. Je ne pus m’empêcher de lui demander :
— Tu n’as pas remarqué, mon chéri, comme ton chef me draguait ce soir ?
— Si, bien sûr, il faudrait être aveugle pour ne pas voir que tu lui plais. D’ailleurs, il me semble qu’il te plaît bien aussi.
— Et tu ne dis rien ? Tu n’es pas jaloux ?
— Non, ce petit jeu m’excite même.
— Vraiment ! Alors je peux continuer ?
— Oui, mais vas-y doucement, ça ne reste qu’un jeu.
— Je veux bien, répondis-je, mais attention alors, je ne sais pas si au cours de l’action je pourrais m’arrêter selon tes désirs. Je veux bien jouer, mais méfie-toi que ce ne soit pas à tes dépens !
— Je te laisse libre d’arrêter quand tu voudras, je ne déciderai pas à ta place, promis !
Je m’empressai d’accepter. Il ne savait pas le risque qu’il était en train de prendre, alors mon gaillard si tu veux t’amuser, on va s’amuser ! Mais peut-être qu’il ne prenait pas de risque, après tout, il y a une demi-heure, quand ...
... Paul m’embrassait dans le cou, il n’avait rien dit, il souhaitait peut-être que j’aille beaucoup plus loin. Finalement, mon travail de sape de ces derniers mois avait peut-être fini par payer. De toutes façons, cette soirée allait être à moi et j’entendais bien mener le bal à ma guise…
La boîte, ou plutôt le piano-bar, n’affichait pas complet. Nous étions en semaine, et seuls quelques couples peuplaient l’endroit. La moyenne d’âge se situait autour de la quarantaine, une clientèle tranquille d’habitués. Nous trouvâmes sans peine une table libre. Paul fut royal et commanda d’emblée une bouteille de champagne. Une fois celle-ci terminée, Ben ne put pas faire à moins que d’en commander une à son tour. Nous étions tous les trois légèrement pompette, ce qui m’arrangeait, car si je restais dans ces cas-là relativement maîtresse de mes émotions, ce n’était pas le cas de mon mari, qui, heureusement pour moi, avait tendance dans ces moments-là à adopter un comportement érotique, pour ne pas dire graveleux.
Paul me proposa de venir danser. Ben nous suivit, mais n’appréciant pas trop de gigoter comme un zoulou, il retourna vite à notre table, tout en commandant une nouvelle bouteille de champagne, notai-je au passage.
Nous n’étions pas nombreux sur la piste, mais l’éclairage tamisé faisait que nous étions relativement discrets. Paul évidemment me draguait ouvertement, il se rapprochait parfois à me toucher, puis s’éloignait pour revenir encore plus près. Je me laissai faire et le ...