1. Les débuts avec Paul


    Datte: 11/05/2019, Catégories: fhh, extracon, cocus, boitenuit, nopéné, ecriv_f, Auteur: Elodie, Source: Revebebe

    ... stupre au fond de sa pupille. À un moment il me glissa à l’oreille :
    
    — Va jusqu’au bout, si tu veux.
    
    Je le regardai quelques instants, et je lui répondis
    
    — Tu le désires, moi aussi je le désire, depuis le début j’en ai envie.
    
    Il me sourit, je lui souris à mon tour, puis je me dirigeai une nouvelle fois vers la piste de danse. Paul évidemment me rejoint aussitôt. Il entama une parade amoureuse digne d’un lion en rut. Je ne m’en comportais pas moins comme une femelle en chaleur. J’avais l’assentiment de mon mari, j’en profitais. Je ne savais pas jusqu’à quel point je désirais aller moi-même, mais pour l’instant je ne me posais pas de question. Bien que l’heure fût au disco, Paul et moi arrivions à danser presque côte à côte. Je me frottais contre lui, toute lascive et effectuais des accroupissements devant lui à le toucher. Je dandinais du popotin, me retournais et frottais mes fesses contre lui, je finissais quasi à genoux dans une position équivoque…
    
    Puis les slows faisant leur réapparition, je me blottis dans les bras de Paul. Longuement nous nous frottâmes l’un à l’autre, longtemps Paul me caressa les fesses. Je me sentais infiniment bien, je me sentais femelle dans les bras d’un homme viril. Celui qui allait devenir mon amant, car je n’en doutais plus maintenant, s’amusait à m’attirer pour me repousser dès que j’allais trop loin, ou plutôt trop près. Je me plaisais à ce jeu et me comportais de plus en plus comme une chienne en chaleur. Plus Paul me ...
    ... repoussait, plus je revenais près, plus je m’offrais. Lui qui l’avait bien compris, maniait ce jeu avec savoir-faire. Quand nous sentîmes que le dernier slow était en train de passer, nous nous calmâmes subitement et c’est serrés l’un contre l’autre que nous terminâmes cette danse. À la dernière parole de Angie, Paul m’embrassa enfin. Je fondis sous son baiser. Sa langue chaude caressait la mienne et le temps paraissait s’arrêter. Si bien que les rocks avaient repris que nous nous embrassions encore. Tout le monde pouvait nous voir, Même mon mari, mais nous n’en avions que faire. Nous retournâmes nous asseoir main dans la main et sur le canapé, je laissais passer la main de Paul autour de mon épaule. Cette fois, Ben était bien obligé de constater que je sortais avec Paul. Il ne dit rien, puis nous sourit à tous les deux. Un ouf interne de soulagement me submergea. Paul aussi tout décontracté commanda une énième bouteille et dit à mon mari
    
    — Votre femme a de la chance d’avoir un mari comme vous.
    
    Nous terminâmes la bouteille comme un couple avec un ami, mis à part que c’était mon mari qui jouait le rôle de l’ami et Paul celui de l’amant, ou plus exactement celui du mari. Je me laissais totalement aller dans ses bras, comme si c’était lui, mon mari. Lui, tout aussi naturel, devisait avec Ben tout en me caressant l’épaule et le dos. Ben, loin de s’en offusquer jouait parfaitement son rôle, sachant que l’excitation résidait principalement dans cette inversion des attributions. Un ...
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