Les débuts avec Paul
Datte: 11/05/2019,
Catégories:
fhh,
extracon,
cocus,
boitenuit,
nopéné,
ecriv_f,
Auteur: Elodie, Source: Revebebe
... bientôt 55 ans, elle était bien ronde, pour ne pas dire grosse et ne s’habillait que de robes à fleurs imprimées démodées depuis bientôt vingt ans. Avec ses grosses cuisses et son gros cul, elle lui conviendrait tout à fait. D’autant plus que le regardant avec des yeux énamourés, elle ne serait pas dure à convaincre. Je riais tout fort en imaginant la scène.
Nous étions un jeune couple uni sans enfant et sans histoire, jusqu’au jour où Ben a invité Paul, son chef de service, à la maison.
Le but de ce dîner était de favoriser une promotion pour mon mari. Il m’avait recommandé de tout mettre en œuvre pour que la soirée soit réussie. La table était prête, j’avais mis les petits plats dans les grands, j’avais soigné ma tenue et j’étais plutôt sexy, comme il me l’avait demandé. La sonnette retentit, Ben alla accueillir son chef, puis fit les présentations. Paul était très séduisant et j’étais terriblement troublée lorsqu’il me fit le baise-main et dit "Monsieur X, vous avez une femme ravissante".
Je commençais à servir les apéritifs dans le salon quand Ben s’absenta pour vérifier la cuisson du rôti. Aussitôt, Paul me complimenta sur ma tenue, j’étais sous le charme et il en profitait pour me draguer. Puis, mon mari revint, la situation s’apaisa et nous reprîmes la conversation tous les trois. L’apéritif terminé, nous passâmes à table et Ben retourna à la cuisine, alors Paul reprit son petit manège de manière plus appuyée. J’étais de plus en plus troublée, c’est toujours ...
... valorisant pour une femme de se faire draguer par un très bel homme. Enfin mon époux reprit place parmi nous, mais Paul me lançait des regards de braise qui en disaient long sur ses intentions. À chaque fois que mon époux allait chercher les plats, Paul se faisait de plus en plus pressant. Je dois dire que je ne faisais pas grand-chose pour le décourager. J’étais de plus en plus conquise et très flattée d’être courtisée par un si bel homme. Petit à petit, un émoi que je ne connaissais pas jusque là, monta en moi. Cet homme me troublait. Grand, baraqué, barbu, un cheveu de jais, l’homme viril par excellence. Je sentais s’électrifier l’atmosphère. Je devenais moite et balbutiais des paroles idiotes lorsque je m’adressais à Paul. Mon trouble ne pouvait pas passer inaperçu, et cet homme que je devinais homme à femmes s’en rendait évidemment compte. Tout ceci avait l’air de l’amuser et petit à petit, un jeu du chat et de la souris s’institua entre nous. Les rôles s’inversaient. Si au début c’était lui qui me draguait, maintenant c’était moi. Plus je le provoquais, plus il s’effaçait pour ensuite revenir encore plus proche. C’était troublant. Une réelle complicité s’instaurait entre nous comme si nous nous connaissions de longue date. Nos gestes se faisaient plus sensuels, plus érotiques, nous menions le même combat et nous savions tous les deux qu’il y aurait deux vainqueurs. Cet imbécile de Ben ne s’apercevait de rien, pourtant certaines allusions de Paul étaient à peine voilées. ...