Les débuts avec Paul
Datte: 11/05/2019,
Catégories:
fhh,
extracon,
cocus,
boitenuit,
nopéné,
ecriv_f,
Auteur: Elodie, Source: Revebebe
... provoquai par des regards aguicheurs. Je jetai un coup d’œil vers notre table et je remarquai que Ben ne perdait pas une miette du spectacle. À son regard, je vis qu’il semblait trouver la situation tout à fait normale, et j’en profitai pour relancer Paul.
Nous retournâmes nous asseoir au bout d’une demi-heure environ, tout en sueur. Pendant que je m’installais, Paul retourna au bar pour commander une nouvelle bouteille. Décidément, il tenait absolument à saouler mon mari. Je profitais de ce court moment pour demander à Ben s’il n’était pas trop jaloux.
— Tu comprends, Paul me drague si ouvertement que je ne voudrais pas que tu te mettes en colère.
— Ne t’inquiète donc pas, je ne suis pas en colère, je dirais même que la situation m’excite.
— Je peux donc continuer alors ?
— Bien sûr, ma chérie, amuse-toi donc, je profite de ces instants au moins autant que toi.
J’étais rassurée. C’est à ce moment que Paul revint avec le champagne et nous lui fîmes la fête pour le récompenser.
Au son des slows, nous retournâmes sur la piste. Paul me prit fermement entre ses bras et je me laissai aller, le visage dans son épaule. Nous dansions sagement, un peu trop sagement, et je commençais à m’inquiéter. Est-ce que Paul, finalement, n’avait pas peur de la réaction de mon mari ? Après tout, lui n’était pas au courant du quasi assentiment de ce dernier. Je me coulai donc plus langoureusement contre lui, et ne tardai pas à ressentir son excitation. Mon bassin s’étant calé ...
... contre le sien, nous ondulions tous deux au rythme lancinant de la musique. Voyant que je ne me dérobais pas, Paul accentua sa pression, et tout naturellement, je le sentis bander contre moi. Je mouillais tout ce que je pouvais, cet homme inconnu il y a deux heures à peine m’offrait son sexe tendu à travers le pantalon. Pour lui montrer mon émoi, j’entamais un léger mouvement de haut en bas, frottant ma chatte à son sexe. Un peu inquiet, il me demanda :
— Et ton mari ?
— Ne t’en fais pas, je crois bien que cela l’excite de me voir me faire draguer.
Profitant de l’aubaine, Paul laissa descendre ses mains et m’empoigna les fesses que j’avais bien moulées dans mon jean. Je me rapprochais encore plus de lui, et lentement il m’embrassa, d’abord dans le cou, puis il finit à la commissure de mes lèvres, sans toutefois m’embrasser plus à fond.
— Faisons durer le plaisir, puisque ton mari l’accepte, nous avons toute la soirée devant nous.
Les slows se terminèrent et nous allâmes nous asseoir sagement aux côtés de Ben.
— Votre femme danse divinement bien, dit Paul à mon mari, Vous ne dansez pas vous-même, je crois ?
— Non, et c’est bien pour cela que je vous suis reconnaissant de vous occuper d’Elodie.
Que voulait dire cette phrase ? Avait-elle un sens caché ? Décidément, c’était le chat et la souris pour tout le monde ce soir…
La soirée avançait et notre état d’ébriété avec. Ben devenait égrillard, non par ses paroles, mais avec son regard. Je voyais l’étincelle du ...