Mardi 25 février 2048 - Histoires de Sexe

Mardi 25 février 2048

... Leurs langues virevoltent sur toutes les parties sensibles de mon corps, elles lèchent, englobent ou mordillent. Elles se font douces quand, l’une après l’autre, elles avalent, sucent ma verge ou mes testicules ; elles se font cruelles quand elles serrent mes bourses et me branlent à la limite de la jouissance. Mais le jeu a une limite : ma résistance au traitement infligé. Mes gémissements et ma respiration saccadée indiquent l’imminence de la délivrance. Elles se rapprochent, et mon éjaculation les asperge en jets et coulées abondants dus à l’abstinence forcée.

Consciencieusement elles nettoient le sperme qui s’échappe du méat. Je reste hébété alors que mes deux gourgandines reprennent leur place d’origine. Selma se blottit en chien de fusil contre moi, Hélène cale son corps contre mes fesses. Nous sombrons rapidement dans les bras de Morphée.

Au matin, quand je me réveille, je suis seul dans le lit. Je suis alerté par les gloussements venant de la douche. Mes deux belles sont là, terriblement sensuelles, couvertes de mousse ; je bande instantanément.

Dans le bureau de Jean-Joseph, je me retrouve avec Selma pour donner ma réponse.

— Je ne vous cache pas que j’ai failli tout envoyer balader. La façon dont vous m’avez manipulé, même si j’étais plus ou moins conscient, ne m’a pas enthousiasmé. Mais je n’ai pas apprécié que l’on me tire dessus avec un missile. De plus, ma mort virtuelle emmerde mon ex-femme ; et cela, c’est assez jubilatoire. Je vous propose une ...

... troisième voie : je collabore avec vous pour isoler et neutraliser votre traître ; en compensation, vous acceptez de publier le livre à mes conditions.

Dans le silo de réalité virtuelle et de réalité augmentée, les vidéos 3D de l’attentat nous entourent. Selma, Jean-Joseph et moi analysons le déroulement de l’action. Nous visualisons une nouvelle fois l’explosion duLearjet.

— Il ne fait aucun doute que la tête du missile a été modifiée pour nous griller tous. Cependant, que je n’arrive pas à comprendre, c’est le temps qu’il leur a fallu pour le lâcher. Normalement, en moins 15 secondes, vous illuminez la cible ; ensuite, le tir est immédiat.

Je pose un marqueur sur letimecode lors de l’arrêt de l’avion, un second à son explosion.

— Deux minutes 32 secondes. C’est énorme, d’autant plus que ce ne peut être que des professionnels qui ont opéré un système d’arme aussi sophistiqué. Je ne comprends pas !
— J’ai peut-être un élément de réponse, intervient Jean-Joseph ; nous ne sommes pas sur l’emplacement habituel qui nous est alloué : ici, c’est le 5C, et nous aurions dû être au 8D.

L’aéroport en images de synthèse remplace la vidéo.

— Le 8D se trouve au nord-ouest du terminal, et le 5C est au nord-est. Si nous traçons le parcours théorique du missile sur la position qui aurait dû être la nôtre (un trait pointillé se dessine sur l’image et part vers la colline en face de l’aéroport), nous nous apercevons qu’en place 5C l’angle de tir est réduit. Trop de risques : ...