Mardi 25 février 2048
Datte: 16/04/2019,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
hplusag,
fépilée,
amour,
Auteur: Nooz, Source: Revebebe
Épisode 1 «23 janvier 2048 » : un journaliste spécialisé se fait aborder par une société secrète dirigée par un homme charismatique.
Épisode 2 «30 janvier 2048 » : malgré des réticences et une vague impression de manipulation, Julien accepte la proposition et réintègre un monde qu’il pensait avoir à tout jamais banni.
Épisode 3 «6 février 2048 » : le travail avance, les amitiés se nouent, les amours aussi.
Épisode 4 «22 février 2048 » : Julien est tombé amoureux de la petite Selma, mais la « Compagnie Dorée » le rappelle à sa juste réalité.
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J’ouvre les yeux. Je ne suis pas mort. Un acouphène violent me martèle la tête. Tout est flou pour l’instant, juste des ombres et une main qui serre la mienne. Une main douce, je la reconnais. Lentement, ma vision s’améliore ; elle n’est pas seule dans la chambre : deux autres personnes s’empressent autour de moi. J’ai une perfusion dans le bras gauche. Le lit tangue un peu, une lumière vive agresse mes pupilles par intermittence. J’ai soif, et ma respiration est difficile. Je m’agite, j’essaie de parler, la main me serre plus fort.
— Reste tranquille, tout le monde est sauf. Repose-toi.
Elle pose un baiser léger sur ma joue ; je replonge dans le néant.
Tout est plus clair quand je me réveille ; la perfusion a disparu, le mal de tête n’est que léger. Enfoncée dans un fauteuil, à côté du lit, Selma dort. Je suis ému ; cela me fait chaud au cœur. Je ne me lasse pas de la ...
... regarder. Est-ce le poids de mon regard ou simplement le hasard ? Elle ouvre les yeux. Je lui souris.
— Bonjour !
Je lui saisis la main ; elle se lève, et ses lèvres se posent sur les miennes. Elles ont un léger goût salé et sont magnifiquement douces et chaudes.
— Tu as été salement sonné.
— Oui, j’étais trop près de l’avion : j’ai une chance phénoménale de m’en sortir. Depuis combien de temps je suis dans cet état ?
— Entre ton premier réveil et celui-là, 15 heures. Sinon, trois jours depuis l’attentat.
Je dégage les draps et reprends contact avec le sol ; mes jambes ne me portent pas, et sans Selma je m’affalerais sur le sol.
— Tu n’es pas raisonnable ; tu as reçu un morceau de pneu du train d’atterrissage à l’arrière de la tête.
— Viens, je t’emmène dans notre chambre ; il faut te reposer.
Il fait nuit. Selma se glisse sous le drap. Son corps nu réchauffe le mien ; c’est bon de se sentir aimé. Elle pose délicatement sa tête sur ma poitrine, je passe le bras sur de son torse ; elle soupire d’aise et nous nous endormons ainsi.
Au petit matin, je suis seul. Je m’assois dans le lit et déclenche mon terminal pour chercher des articles sur l’événement. Je suis comblé : tous les sites d’informations sont en boucle. Je lance un site français.
Suit une série d’images avec l’avion en flammes et un journaliste meublant l’antenne comme il le peut sans informations. J’ouvre un autre dossier intitulé « Mort de Jean-Joseph d’Espalunge ».
Je coupe le terminal ...