Les dessous du porno - Histoires de Sexe

Les dessous du porno

... plaisir.

— Allez, maintenant, humiliez-la. Hardy, tu lui défonces la gueule en lui tenant les bras. Toi, Fred, tu lui déboîtes le cul, à donf, et tu lui tires les cheveux, en la tenant pour qu’elle n’échappe pas à Hardy.
— Vas-y, pouffiasse, ah tu prends cher là, hein ? C’est ce que tu voulais, pétasse, te faire péter la rondelle !

Et ils y sont allés. J’ai essayé d’échapper à leur contrainte, mais peine perdue : ils me tenaient. La vache ! ce qu’ils m’ont fait déguster, les salauds ! Jamais plus ça, je te jure.

Et là, coup de théâtre, arrivée d’un énorme tracteur avec un engin qui secoue le foin avec des trucs qui tournent dans tous les sens ! Devant le tracteur, une grosse fourche stoppée à peine un mètre du monospace. Tout s’est arrêté d’un coup, tu penses bien ! J’étais contente !

Le paysan s’arrête, il ouvre la porte de son tracteur et nous engueule, sûr de lui. Il était là, à deux mètres de hauteur et il s’en foutait qu’il y ait quatre mecs contre lui tout seul.

— Bande de couillons, vous êtes sur une propriété privée, ça va chier.

Il n’avait pas du tout d’accent, et malgré ses fringues pleines de cambouis, il était super mignon, bien foutu, pas de ventre, des épaules carrées, sans être le genre Hardy – Stallone, belle gueule, ton âge à peu près, peut-être un peu moins.

— Vous n’avez pas le droit de filmer sur une propriété privée, alors vous me laissez la caméra, vous remballez votre bordel et vous vous cassez.

Il n’avait vraiment pas froid ...

... aux yeux. C’est Hardy qui a réagi le premier :

— Tu te calmes, péquenot, ou c’est moi qui te calme !
— Ah ouais ? Comment ?
— Putain, je vais lui casser la gueule !
— Faudra d’abord que tu montes dans mon tracteur, blaireau, et avec mon embrayage machin-truc (je n’ai pas retenu le mot)(NDLA : certainement un système doté d’un peu d’automatisme pour démarrer facilement) j’aurai démarré avant et tu tomberas sous mes roues, ça fera une belle galette, ça t’allongera la bite ! En plus, j’embrocherai ta caisse de Parigot.

Le metteur en scène, lui, ne voulait pas du tout d’histoires, pas question d’embrochage de voiture, de cassage de gueule ou d’aplatissement de la bite d’Hardy :

— Attendez, Monsieur, nous ne pensions pas à mal (gonflé quand même), si vous nous laissez finir, on vous donnera le DVD gratos,
— Tu te fous de ma gueule, mais puisque tu as l’air d’être le chef, tu me files la caméra et je vous laisse partir. Tu sais ce que tu risques ? (Il prend son portable.) J’appelle les gendarmes et le maire, tu connais sûrement le Code Général des Impôts sur les taxes à payer aux mairies pour faire du porno sur leurs communes et les déclarations à faire ?(NDLA : vérification faite, il y a effectivement des pages et des pages sur le porno dans le CGI, mais ne vous précipitez pas sur legifrance.gouv.fr, c’est tout sauf bandant, la pornographie selon le fisc.)

Le paysan n’avait pas du tout l’air d’un abruti, à mon avis, il devait être instruit et un truc genre adjoint au ...