Les obsèques joyeuses
Datte: 14/04/2019,
Catégories:
fh,
historique,
policier,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... sa main glisser vers l’arrière, musarder sur les rondeurs des fesses, caresser la peau douce et si blanche de sa blonde maîtresse. Ses doigts s’insinuent entre les globes fessiers pour descendre lentement entre les cuisses. Les deux jeunes femmes se défient tendrement du regard, l’une debout, l’autre toujours à genoux. Souriantes, elles savourent l’instant sans se quitter des yeux, mais lorsque les doigts de Sylvette abordent les lèvres gonflées de son sexe moite, la Comtesse tressaille légèrement et ses yeux s’écarquillent.
Sylvette pénètre alors tout doucement la chaude grotte entrebâillée, alors que Kirsten, impatiente déjà, trousse sa chemise, se pétrit les seins et tend ses hanches vers les lèvres de son amie. Le contact de la langue dardée sur son bouton sensible lui arrache un premier soupir, bientôt suivi d’autres, plus profonds, plus sourds, à mesure que la bouche de Sylvette parcourt les replis de son intimité, que les doigts indiscrets perversement s’enfoncent en elle à rythme régulier.
Sylvette admire ce sexe juteux qu’elle juge si différent du sien : moins dodu, moins renflé, plus étroit, avec des contours dont la pâleur n’est que plus renforcée par le rouge profond, presque carmin, des petites lèvres. Corail est le mot qui lui vient à l’esprit pour définir cette coloration forte, exactement comme le corail des crabes qu’elle dégustait, enfant. Et quelles incroyables petites lèvres, si fortement proéminentes et ciselées qu’elles se déploient comme la ...
... corolle d’une fleur où l’on peinerait presque à débusquer le petit bouton sensible.
Très vite, trop vite, Sylvette sent sa maîtresse succomber, ses genoux trembler, son bassin se cambrer pour aller au-devant de sa langue. La petite couturière apprécie l’abondante cyprine qui barbouille son visage, la douceur de la petite forêt claire et rase qui chatouille son nez et ses paupières, elle s’enivre du délicieux parfum d’huile de tilleul qui parfume délicatement la toison. Elle sent les frissons hérisser la peau de sa consentante victime, les spasmes annonciateurs de son plaisir imminent ; elle s’amuse de cette si rapide réaction :Elle court, elle galope, se précipite vers son plaisir, comme une jeune fille qui tout juste découvre la source de joie cachée entre ses cuisses.Attendrie, elle se souvient de sa propre surprise, le jour où elle-même avait délicieusement succombé à cette découverte.
Comme une donzelle impatiente, Kirsten, avide de joie, se laisse submerger par son désir, se présente déjà au promontoire ultime, s’apprête déjà à plonger dans la vague renversante de l’orgasme. Sylvette plonge alors ses doigts au plus profond du sexe offert, et de sa bouche, aspire, suce et agace la perle fine du coquillage. Pour porter l’estocade, maligne, la jeune femme pousse le vice jusqu’à introduire sèchement une phalange de son pouce dans l’anneau serré du cul.
L’intromission inattendue fait son effet : Kirstsen se cabre brutalement, se cambre violemment, reste un instant comme ...