1. Lucioles


    Datte: 12/04/2019, Catégories: fh, Oral bougie, ecriv_f, Auteur: Nathalie Weil, Source: Revebebe

    ... sur les traits de la jolie brune.
    
    C’était moi.
    
    Les battements sonores se remirent à rythmer mon pouls. C’était moi qui avalait et recrachait cette grosse verge juteuse et appétissante, à la même cadence.
    
    Je la sentis une fois ou deux se frotter à l’arrière de ma bouche et les spasmes de mon étalon indiquaient qu’il devait adorer ça. Je le fis exprès, le suçai plus intensément, avec plus de salive.
    
    Le tissu de ses vêtements se chiffonnait sous mes caresses, sous mes coudes et avant-bras, mes joues et mon menton.
    
    J’ouvris les yeux, les cinq visages contemplaient la merveilleuse vision qui s’offrait à eux. Pourtant, ils me reluquaient différemment. Quatre d’entre eux exprimaient tout simplement la luxure, la pornographie, l’instinct bestial de l’acte sexuel. J’aurais donné ma main à couper que leurs propriétaires respectifs allaient jouir avant mon Henri. Je me demandai pourquoi ces lapins ne m’avaient pas encore sauté dessus pour me violer. Les derniers yeux exprimaient plutôt le bonheur d’assister au spectacle, et non la jalousie envers mon homme. Le Noir, à qui appartenait ces yeux, était vraiment beau et, bien que je ne puisse que deviner sa silhouette, je savais que son corps l’était aussi. C’est lui que je fixais de mes yeux à demi-clos, pour lui témoigner mon excitation pendant que je suçais mon mec.
    
    J’eus l’impression d’entretenir une relation toute particulière avec lui lorsqu’il me fit un clin d’oeil.
    
    Le sexe de mon partenaire sortit de ma ...
    ... bouche et aussitôt l’odeur d’encens fut remplacée par la sienne. Tellement forte et captivante qu’elle prit la place de toute autre sensation. Elle me captivait et m’enivrait. Elle m’excitait, comme le son qui me massait les tympans.
    
    Je baissai les yeux sur le gland rond et recouvert de la mixture moitié salive moitié nectar. Un fin filet visqueux partait de sa petite couronne pour rejoindre, en arc de cercle, mes lèvres humides qui faisaient la moue. Ça dégoulinait et une goutte me tomba sur le menton. Un de mes doigts la sécha immédiatement et je le suçai goulûment. Je me surpris à gémir intérieurement et me remis à lècher de haut en bas la large sucette qu’Henri m’offrait.
    
    Mon Noir, lui, n’avait pas changé son sourire. Il me gratifia même d’un hochement de tête et je crus lire sur ses lèvres :
    
    — Bien, ma petite suceuse, c’est bien, continue.
    
    Je sentis le miel me couler de l’entrejambe et se répandre avec chaleur autour de ma vulve et sur mes cuisses. Tout en me noyant dans les mêmes yeux sombres, je redessinai les veines de la queue de mon amant avec la langue. Le sexe était dur, sa surface accidentée, distordue par le plaisir, déformée par l’envie de libérer son jus épais. J’enroulai mes doigts autour du manche et le fourrai dans ma bouche, ne le lâchai pas et le masturbai ensuite. Je suçai et branlai à une cadence interdite, méprisant les notes et la mélodie, je bravai la Musique. Je voulais faire plaisir à mon Henri, à mon Noir… par la même occasion, aux quatre ...
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