Lucioles
Datte: 12/04/2019,
Catégories:
fh,
Oral
bougie,
ecriv_f,
Auteur: Nathalie Weil, Source: Revebebe
... verge nue et caressée d’un main habile.
Le Mélodie vrillait ma raison.
Henri avait sorti son sexe et se masturbait. Le gland masquait le sourire de l’un des visages mais, vu qu’Henri le balançait avec langueur, il filtrait bientôt la lumière d’un autre faciès.
Bien qu’il n’y eut qu’un seul choix possible, je ne sus que faire.
Mes jambes toujours croisées, je me lovai contre Henri, et le son du cuir était muet face à l’incontestable domination de la Musique, qui m’interdisait par son poids toute envie de me redresser. Quelque chose de sexuel s’empara de moi, quelque chose qui ferait fuir la vraie Nathalie Weil, mais tout était douceur et me séduisait.
Je m’alanguissais dans son giron, fixant sa queue, belle comme un pendule. Je crus entendre le son que fait la chair contre la chair lorsqu’il me tapota la bouche du gland mais ce n’était qu’illusions, qu’impressions. Assourdie et vaincue par les notes nonchalantes, je commençai à prendre conscience de la dureté du gland qui me déformait doucement les lèvres. Le sexe se baladait autour de son objectif, lentement… très lentement.
Ça m’excitait.
Encore plus lentement.
Ça m’attendrissait entre les jambes et me rendait humide. Son pénis aussi lubrifiait, je le sentais au contact toujours plus ferme et lent de sa pomme contre ma bouche. Ma chevelure précédemment caressée sous sa paume se ramassa sous la pression de ses doigts en un chignon informe. Tandis qu’Henri finit par me pousser la tête un plus vers le ...
... bas, il glissa son membre dur dans l’ouverture que lui offraient généreusement mes lèvres. À l’intérieur l’attendait une langue douce et glissante, incurvée pour accueillir le visiteur qui bientôt m’emplit la bouche. Tout de suite, je sentis la viscosité de son fluide se mélanger avec ma salive, ainsi que son goût qui m’enflamma les papilles. Je couvris son gland de mon organe plat et rose pour commencer à le lécher. Henri se servait de mes cheveux brouillés en tas dans sa main pour m’imposer un lent et fluide mouvement de la tête ; il suivait la Musique. Je le suçais au rythme de la lourde ambiance sonore, tandis qu’un goût de baise finissait de me tapisser les muqueuses. Un paume impatiente jouait avec l’ourlet de ma robe, sans toutefois la relever. Elle me caressait le haut de la cuisse. Henri. Affectueux et doux, ses doigts me rassuraient. Finalement, j’aimais ça.
"Taille une pipe à ton mec" comme me disaient les copines.
Nymphos ! J’en étais devenue une, cette nuit, avec ces inconnus qui me mataient, petite gourmande…
Je me mis un instant à leur point de vue et m’imaginai dans le divan d’en face.
Cette chère bonne vieille Nathalie, à demi-couchée sur son amant, les jambes croisées, en position assise, lascive avec les hanches, les seins et les épaules qui roulaient légèrement ; les cheveux, maintenus en chignon par la griffe de son compagnon, qui explosaient en mèches sexy autour de son visage empourpré mais ravi. Plein de désirs et de fantasmes se dessinaient ...