Lucioles
Datte: 12/04/2019,
Catégories:
fh,
Oral
bougie,
ecriv_f,
Auteur: Nathalie Weil, Source: Revebebe
I
Je me peignais les cheveux, chantonnant une des dernières chansons à la mode, et hochais la tête en rythme. Bien que je n’apprécie guère le top cinquante, j’étais de bonne humeur ce soir : j’allais voir mon nouveau mec ! J’étais excitée comme une puce, ce type me rendait toute chose.
Pendant que je prenais soin de ma longue chevelure brune (quoique noire quand elle est mouillée de la sorte), j’admirais le visage de Nathalie Weil que me reflétait la glace de ma salle de bains. Il était égayé par l’envie que j’avais ce soir-là de voir Henri. Mon beau, souriant et attentionné petit ami.
Je baissai les yeux pour observer mes seins et, là où je focalisai, je sentis ses doigts me toucher, ses ongles me griffer, sa langue… Je fermai les yeux. Mon regard vagabondait sur mes tétons pour ensuite suivre sa lente caresse sur mon ventre. La vapeur encore épaisse de la douche planait et se déposait sur le verre, donnant à mon reflet un aspect brumeux, ce qui ajoutait à l’ambiance érotique qui se dégageait dans la pièce. Plus bas… encore plus bas. La courte pause marquée sur mon nombril m’apporta d’autres sensations mouillées et, quand j’arrivai au bas du miroir, je souris, surprenant ma main entre mes cuisses.
Je regardai la pendule posée juste sous mes yeux. Dix-neuf heures trente. Il était plus que temps de m’habiller si je ne voulais pas arriver en retard chez mon chéri.
Je finis d’essuyer les quelques gouttes ruisselantes, restant de la douche brûlante qui m’avait ...
... lavée et préparée pour mon compagnon de la soirée. Je lançai ma serviette sur le rebord de l’évier et pris le jean qui traînait par terre. Il semblait s’enrouler seul autour de mes jambes et de mes fesses mais c’était bien mes mains qui le manipulaient ; mon esprit était seulement ailleurs.
Henri…
Henri… Pourrais-je lui parler et m’intéresser à ce qu’il me raconterait, goûter au repas qu’il aurait amoureusement préparé ? Ou, au contraire, est-ce que je ne pourrais que penser à l’embrasser et le serrer contre moi ? Ce type m’avait déjà tellement conquise que j’en avais du mal à m’habiller !
— Allez, Nath, réveille-toi ! m’ordonnai-je.
Je hochai la tête et baissai les yeux. Un jean. C’était avec un jean que j’allais me rendre à un rendez-vous galant ?
— Bon Dieu, Nath, hop, à la garde-robe, plus vite que ça !
À peine les battants du meuble écartés, je choisis rapidement une robe décolletée noire, simple et très jolie, assortie d’escarpins à lanières noires et hauts talons. Ma tenue n’avait rien d’original, mais trouvait sa grâce auprès des parties de mon corps qu’elle mettait joliment en valeur : mes cuisses, le sillon de ma poitrine et mon dos complet. Je couvris mes lèvres d’un voile violacé et clignai mes yeux gris délicatement fardés à l’Eyeliner. Un peu de fard sur les pommettes. Boucles d’oreilles. Coiffure volontairement ébouriffée. Et, comme il faisait encore chaud, pas de veste. Un dernier regard sur mon apparence puis je pris sac à main et trousseau de ...