1. Si tu savais...


    Datte: 10/04/2019, Catégories: fh, policier, Auteur: Libero, Source: Revebebe

    ... bouche s’ouvre, nos dents s’entrechoquent et nos langues se mélangent. Aïe… J’ai peur que cela aille trop vite. Je la repousse doucement.
    
    — Attends, je vais chercher la vodka.
    
    Je disparais dans la cuisine, les idées confuses ; mon cœur bat à tout rompre. À mon retour, je la découvre assise dans le canapé, les jambes repliées sous elle. Je m’assois et nous sers un verre de vodka qu’elle porte rapidement à sa bouche pour en boire la moitié. Elle me regarde, me sourit, puis me dit :
    
    — C’est incroyable ce que je viens de faire… je n’ai jamais fait ça. Tu m’embrasses encore ?
    — Laisse-moi réfléchir ; tu es mariée, et les Grecs sont très jaloux !
    
    Je me rends compte que mon verre est vide ; je sens la vodka couler dans mon estomac, et déjà son effet désinhibiteur fonctionne. Au diable les conseils du commandant !
    
    — Sotiris, il est absent pour plusieurs jours : il n’en saura rien.
    
    Je regarde son cou gracile et dégagé, libre de tout cheveu, sa coupe étant très courte. Son petit nez mutin se tourne vers moi ; je la prends dans mes bras et l’embrasse à nouveau. Ma main court sur sa cuisse dénudée et arrive à l’échancrure du slip. Elle me repousse, se lève et me demande de l’aider à baisser la fermeture dans son dos. Je me rassois et regarde sa robe glisser doucement vers le sol. En slip et soutien-gorge d’une blancheur immaculée sur son corps légèrement bronzé, elle tourne doucement devant moi en levant les bras vers le haut, exhibant son corps magnifique.
    
    — Je te ...
    ... plais ? Tu me trouves belle ?
    
    Toujours assis, je me penche vers elle, l’embrasse sur le ventre et glissant mes doigts sous les côtés de son slip ; j’abaisse doucement la pièce de satin sur ses pieds. Je découvre son pubis et de courtes boucles sombres régulièrement délimitées sur les côtés. Ma bouche se pose sur cette douce toison tandis qu’avec mes mains j’emprisonne ses fesses pommelées. Le souffle de Catarina se fait court ; elle s’allonge sur le canapé en relevant les jambes dans une invitation sans équivoque. Je me déshabille rapidement, et après avoir constaté son humidité avec mes doigts, je la pénètre doucement dans un long mouvement qui me procure un plaisir intense. Ses jambes se renferment sur mon dos, ses bras sur mes épaules et nos mouvements se font de plus en plus brusques et rapides. L’odeur de sa peau mélangée à son parfum enflamme mes sens, ses mains se crispent dans mon dos, nos bouches se heurtent, nos salives se mélangent. Quelques minutes plus tard, l’orgasme nous saisit dans un long spasme de plaisir.
    
    ooOoo
    
    Le lendemain matin, elle me réveille vers six heures : elle doit me quitter pour aller travailler, en me faisant promettre de l’appeler sur son portable dont elle me laisse le numéro en l’écrivant sur le dos de ma main avec un stylo. Je me réveille complètement et essaie de comprendre ce qui s’est passé. Il va falloir que j’informe le commandant, que j’appelle Chiara en inventant une excuse pour ne pas la voir, et accessoirement que j’aille ...
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