1. Au bord du vide


    Datte: 09/04/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, vacances, amour, dispute, Oral pénétratio, fdanus, init, mélo, prememois, Auteur: Lilas, Source: Revebebe

    ... s’alluma. Marie se retourna d’un bloc. Maxime était assis sur une chaise, près de son lit, tripotant négligemment un de ses strings.
    
    — Bonjour, répondit-elle sans enthousiasme.
    — Hum, quel accueil chaleureux, commenta Max. Comment va ma petite Marie aujourd’hui ?
    — Je ne sais pas trop… peut-être se demande-t-elle où était passé son amant durant toute la journée ?
    
    Maxime partit dans un grand rire.
    
    — Et depuis quand ai-je des comptes à te rendre ?
    
    Marie se sentit troublée et blessée par ces paroles.
    
    — Pourquoi me parles-tu comme ça ? objecta-t-elle doucement. Tu as déjà oublié ce que nous avons partagé la nuit dernière ?
    
    Maxime la fixa intensément. Elle lui jeta un regard en passant devant son lit, et se sentit aussitôt submergée d’amour et de désir en voyant la mèche follette qui bouclait près de ses yeux bleus.
    
    — Non, murmura-t-il tout bas, quand elle passa devant lui pour ouvrir sa commode et en sortir une chemise de nuit. Tu as besoin de ça ?
    
    Elle se retourna vers lui, le regard indéchiffrable.
    
    — Pourquoi pas ?
    — Et pourquoi tout court ? Il fait chaud… trop chaud, pour passer une chemise aussi moche que celle-là… Je préfère te voir toute nue…
    
    Et il se pencha vers elle pour attraper sa serviette. Marie se déroba assez vite, cependant, et alla fermer la porte de la chambre à clé.
    
    — J’espère que personne ne t’a vu ? lui lança-t-elle par-dessus son épaule.
    — Mm, tu deviens méfiante ? Je croyais que tu assumais totalement ton amour pour ...
    ... moi…
    — Oui.
    
    Puis elle prit une profonde inspiration, et se retourna vers lui :
    
    — Et toi, est-ce que tu m’aimes vraiment ? Cette chère Angela m’a conseillé de me méfier de toi…
    
    Maxime eut juste un battement de cils. Puis il sourit, mais ses yeux bleus avaient maintenant la froideur métallique de l’acier.
    
    — Angela est une chic fille. Elle ne dit pas toujours que des bêtises…
    — Ah, je vois. Et donc, elle a eu raison de me donner ce conseil ? répliqua Marie d’une voix tremblante.
    
    Maxime se leva alors, souplement, tel un félin à l’affût.
    
    — Et toi, qu’en penses-tu ? murmura-t-il en s’approchant d’elle.
    
    Max la fixait avec une intensité déroutante. Debout au milieu de la chambre, Marie le regarda venir, déconcertée par son comportement. Elle avait peur, soudain, qu’un homme comme lui soit capable de la manipuler, de lui mentir, de se servir d’elle.
    
    Ses yeux bleu turquoise plongèrent dans les siens. Il n’était plus qu’à quelques centimètres d’elle. Elle sentait sa chaleur émaner de son corps, l’odeur troublante de son parfum. Elle baissa les yeux, et vit ses mains effleurer le nœud de sa serviette, puis le dénouer, avec lenteur.
    
    — Maxime… chuchota-t-elle simplement.
    — Chut, coupa-t-il. Ne t’inquiète pas, douce Marie.
    
    Déjà, elle se savait perdue. La tête lui tournait. La bête lubrique, dans son ventre, se réveillait, et son appétit était féroce… Elle s’abandonna petit à petit aux caresses de cet homme qu’elle aimait tant.
    
    Les doigts de Max glissèrent, ...
«1234...10»