1. Au bord du vide


    Datte: 09/04/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, vacances, amour, dispute, Oral pénétratio, fdanus, init, mélo, prememois, Auteur: Lilas, Source: Revebebe

    Le lendemain matin, Marie se réveilla lentement, emplie d’une paix, d’une douceur alanguie qu’elle n’avait jamais ressenties auparavant. Ses yeux encore ensommeillés s’entrouvrirent sur la clarté de la fenêtre ouverte. Les rideaux bougeaient dans le vent chaud qui s’était déjà levé.
    
    En souriant, elle s’assit dans son lit, et regarda sa montre. Il était neuf heures et demie. Son sourire s’accentua lorsqu’elle caressa d’une main amoureuse les draps froissés, témoins des étreintes passionnées qu’ils avaient abritées, quelques heures auparavant, au cœur de la nuit secrète.
    
    Elle se leva sans se presser, fit le lit, prépara ses affaires, heureuse, épanouie. Cette fois, elle n’avait plus mal au bas-ventre. Elle était définitivement devenue une femme, et assumait ses désirs et ses fantasmes. Peu importait ce que les autres diraient de sa liaison. Elle était sûre désormais que Maxime l’aimait. Plus rien d’autre ne comptait !
    
    Mais une fois encore, le début de la journée ne commença pas comme elle l’aurait souhaité. Dès son apparition dans la cuisine pour prendre son petit-déjeuner, sa tante exigea d’elle une foule de détails sur sa soirée d’anniversaire.
    
    Marie fut bien en peine de résumer tout… évidemment, elle lui cacha l’évènement le plus important de la fête, son dépucelage jouissif et son bain intempestif dans la piscine, qui avait précédé ce merveilleux moment avec Maxime. Elle en conçut une certaine honte.
    
    Elle n’avait pas l’habitude de mentir.
    
    Elle apprit que ...
    ... Maxime était parti très tôt, au petit matin, et qu’il ne rentrerait pas de la journée. Grosse, grosse déception…
    
    En se promenant dans les vignes avoisinant la villa de sa tante, elle eut la désagréable surprise de croiser Angela, qui surgit d’un bouquet de cystes.
    
    — Je te cherchais, fit la jeune femme d’une voix posée.
    — Ah oui ? rétorqua Marie en continuant son chemin.
    
    Mais la jolie brune attrapa son poignet au passage, et s’y agrippa avec force. Dans un cri de colère, Marie voulut se dégager, mais l’éclat noir dans les yeux d’Angela la surprit. Elle s’immobilisa.
    
    — Écoute-moi bien, petite pimbêche, persifla soudain Angela d’un ton contenu, comme si elle se retenait pour ne pas exploser. Je ne sais pas ce que Maxime te trouve, et pourquoi il a si gentiment cédé à tes avances. Mais ton dédain et tes grands airs ne m’impressionnent pas.
    
    Marie ouvrit la bouche pour répliquer, mais Angela ne lui en donna pas le temps. D’un geste sec, elle amena la jeune fille contre elle, et la toisa lourdement, ses yeux droit dans les siens.
    
    — Je n’ai aucune estime pour toi, continua Angela, d’une voix rauque, haletante. Et pourtant je suis là pour te donner un conseil : laisse tomber Maxime. Ne lui cède plus. Cours loin de lui, aussi vite que te le permettront tes jambes. Cet homme est beau à s’en damner… et c’est justement ça le problème. Il tient plus du démon que de l’ange !
    
    Marie, n’y tenant plus, repoussa Angela de toutes ses forces, massant son poignet endolori. Ses ...
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