1. Hôtel des femmes


    Datte: 24/03/2019, Catégories: f, ff, fff, religion, bizarre, hotel, douche, dispute, miroir, pied, jouet, fantastiqu, fantastiq, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... cœur. Pendant ce temps, sa main court sur mon ventre, s’insère sous mon pantalon, et parcourt ma vulve à travers ma culotte. Elle se contente d’effleurer la zone intime de mon corps, mais l’effet est incroyablement voluptueux. J’écarte les jambes afin de lui offrir un meilleur accès. Sa main se retire pour caresser mes tétons, et même les pincer fermement – délicieux ! – puis retourne là où se trouve ce qui me fait frémir. Le majeur, sous la culotte, glisse le long de ma fente vulvaire, explore l’entrée du vagin. Je la guide de mon mieux.
    
    Ensuite, c’est l’explosion. Je me sens me cambrer involontairement. Au moment de l’extase, je ferme les yeux et les images des deux Julie, celle qui est en croix et celle qui m’offre la jouissance dans sa cellule monacale se superposent. Dans mon obscurité, je sens le souffle chaud se poser sur la peau de mon cou en m’entraînant aux confins de l’orgasme.
    
    Puis j’ouvre mes yeux. La belle religieuse a disparu. Mon ventre est encore en feu, c’est incroyable, au point que je ressens le besoin de me masturber. Les murs dansent autour de moi, et le crucifix accroché au mur semble me menacer de je ne sais quelle mesure de rétorsion contre ma volupté solitaire. À moins qu’il s’agisse de me prévenir contre une menace inconnue ? L’intuition du danger maintient mes sens en éveil. Attention, la revoilà ! Je reste allongée, immobile.
    
    Lorsqu’elle veut passer ses doigts dans ma chevelure, j’attrape son poignet et je l’attire vers moi, brutalement, ...
    ... en saisissant son col de l’autre main pour l’immobiliser.
    
    — Il y avait quoi, dans le thé que tu m’as donné à boire ?
    
    Interloquée, elle garde le silence. Je lui tords le bras pour l’obliger à parler.
    
    — Arrête, tu me fais mal ! Ce n’est pas de ma faute ! C’est… le père Minautaure qui m’oblige à faire tout ça. Lorsque je ne lui obéis pas, il me fouette, regarde !
    
    Je relâche mon étreinte, et elle relève son habit sous lequel elle est complètement nue, mis à part deux bandages qui recouvrent ses poignets, et me montre les stries rosées qui parcourent son dos.
    
    — J’ai versé un aphrodisiaque dans ton thé. Tu as aimé ?
    — Ce que je n’aime pas, c’est d’être sous influence. Dans quel but ? Qui est ce père Minotaure ? Il nous observe ? Et d’ailleurs, je croyais qu’il n’y avait pas d’homme dans ce village ?
    — Il n’est pas un homme, mais fait partie des habitants du sous-sol. Il sera bientôt là, et il veut que je lui trouve des esclaves sexuelles.
    — La curé d’ici n’est pas un homme ? Quel monde de pervers, dis-je en me rhabillant ! Mais ce n’est pas encore aujourd’hui que je serai sa proie.
    — Non, tu n’as pas compris : ce n’est pas pour lui. C’est pour…
    
    Un doigt dans sa bouche, elle hésite comme une petite fille qui a peur de dire une énormité.
    
    — C’est pour les monstres qui vivent au sous-sol. Ils ont besoin de femmes.
    — Des monstres ? C’est quoi ce délire ?
    — Ils vivent là depuis toujours, et ne sont pas humains. Si tu ne me crois pas, colle ton oreille contre ce ...
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