1. Surtout, ne pas se fier aux apparences


    Datte: 13/03/2019, Catégories: fh, vacances, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, amiamour, occasion, prudes, Auteur: Alex2, Source: Revebebe

    ... devait aller voir ses parents ; j’en fus soulagé. De plus, en m’invitant, Marie ne m’avait pas parlé de lui.
    
    Le soir, à l’heure indiquée – je n’aurais pas manqué une seule minute – Marie m’attendait avec ce visage toujours aussi serein et calme. Je remarquai un changement : elle était discrètement maquillée, ce qui lui donnait l’air à la fois détaché et ardent d’une femme qui ne cherche pas visiblement pas à plaire mais qui, au-delà des apparences, laisse poindre un érotisme discret dont les irradiations me secouaient le corps. Je sentais naître une prometteuse érection qui ressemblait au plaisir coupable d’un gamin qui cherche à dérober une gourmandise interdite. Ma tête était pleine de « J’ai envie… » et j’imaginais venant d’elle un « Moi aussi ! » tout nu, lumineux et chaud.
    
    Elle avait frisé ses cheveux. Les femmes qui me plaisent sont toujours coiffées comme j’aime qu’elles se coiffent, car j’imagine bêtement qu’elles le font pour me plaire. Elle les aurait laissés libres, raides, noués, fantaisistes ou sévères que je les aurais aimés tels parce que Marie me plaisait. Elle portait une robe bleue très simple. Je voyais dans la sobriété de ce vêtement les lignes prometteuses de son corps. J’avais peur qu’elle discerne mon émotion. Plus exactement, je souhaitais qu’un vagabondage de son imagination la conduise à comprendre – puis à admettre – mon désir sans que je sois amené à lui faire cet aveu que j’étais incapable de formuler ; car malgré quelques signaux qui ...
    ... auraient pu m’encourager, mon ardeur restait verrouillée par la peur de lui faire comprendre mes sentiments. Il m’était plus facile de lui laisser la liberté de me découvrir. Depuis la première fois où elle m’était apparue, distante et sévère, je n’avais cessé de me conduire en gamin angoissé et je continuais. Pourtant je ne risquais au pire qu’une désillusion passagère ; mais j’avais peur de perdre un petit paradis, et cette peur m’interdisait de m’engager sur la voie d’un aveu qui aurait pu briser mon rêve.
    
    Elle avait fini de se préparer et, volontairement, je laissai chez elle la sacoche dans laquelle j’avais mis les cartes qui nous avaient été prêtées.
    
    Ses amis habitaient à proximité immédiate. Nous y sommes allés en passant par la plage. Elle avait retiré ses chaussures. Pour la première fois j’ai voulu voir dans cet acte pourtant banal l’acceptation d’une intimité dont elle n’était pas coutumière. Elle était légère, elle se déplaçait comme si elle glissait avec la complicité de l’air.
    
    Arrivés chez ses amis, elle me présenta à tout le monde comme une vieille connaissance. Il y avait dans ses propos des ambiguïtés laissant supposer que je connaissais également son mari, comme s’il lui était difficile de dire qu’elle venait accompagnée d’un homme qu’elle ne connaissait que depuis quelques jours. Cette tacite complicité me rapprochait d’elle. Un moment où nous étions un peu à l’écart, je fus sur le point de lui en demander la raison. Mais encore une fois, j’ai reculé ...
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