1. Surtout, ne pas se fier aux apparences


    Datte: 13/03/2019, Catégories: fh, vacances, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, amiamour, occasion, prudes, Auteur: Alex2, Source: Revebebe

    ... détachement et l’indifférence avec lesquels elle semblait me considérer. Il fallait lui faire comprendre qu’elle me plaisait sans le lui avouer. J’avais peur de sa réaction.
    
    Je remarquai qu’elle devait porter des lentilles de contact, et je pouvais ainsi mieux admirer ces deux petits cailloux de malachite qui lançaient des éclairs chaque fois que nos regards se croisaient. Je n’ai pas osé lui dire que je la trouvais mieux comme cela, sans ses lunettes, et pourtant cette simple remarque assez anodine lui aurait fait comprendre l’intérêt que je lui portais. Je réalisais de plus en plus clairement que je désirais intensément cette femme et que je ne saurai jamais comment le lui dire. Rarement j’avais été intimidé à ce point.
    
    Lorsqu’elle revint avec les cartes, elle me proposa de m’asseoir un moment et me demanda dans quel coin nous irions naviguer. Je me fis alors la remarque que depuis la veille au soir ceci ne m’avait pas préoccupé le moins du monde, que les cartes de Théo je m’en moquais pour ce qu’elles étaient, mais que je les aimais pour m’avoir permis de revoir la petite Marie. Je lui répondis que je ne le savais pas trop ; je devais en discuter avec Théo au retour. Elle insista, manifestant en cela un intérêt surprenant pour notre croisière, puis me dit :
    
    — Si vous en avez le temps, venez nous voir à votre retour. Jean sera là et il sera ravi de faire votre connaissance. Il doit venir me rejoindre ici dans une semaine.
    
    Je savais que nous devions être de ...
    ... retour le surlendemain ; ce jour-là, Marie serait encore seule, et je ne manquerais pas de venir la voir. Je me dis, bouffi d’espoir, que peut-être elle savait que nous serions de retour avant la venue de son mari. Nous avons discuté très longtemps de choses et d’autres. Elle semblait réellement apprécier ma présence. Quand elle m’a raccompagné dehors, la quittant, j’ai osé, surpris moi-même par ce que je considérais comme une hardiesse mais qui n’était rien d’autre qu’une appréciation aimable :
    
    — Vous êtes beaucoup mieux sans vos lunettes.
    
    Avec un grand sourire, elle m’a répondu :
    
    — Vous trouvez ?
    
    Je regagnai le bateau, accueilli par Théo, toujours aussi goguenard et amusé. Il devait avoir deviné que Marie me plaisait, et tout le long de notre sortie de deux jours en mer il ne cessa de me mettre en boîte, sans déplaisir de ma part, car me parler de Marie ne pouvait que me ravir. Je vivais intensément cette parenthèse entre un espoir et un plaisir énigmatique et incertain.
    
    À notre retour, il était beaucoup trop tard le soir pour aller la voir. Ce n’est que le lendemain après-midi que je filai vers sa villa. Je la rencontrai dans la rue, non loin de chez elle. Elle n’eut que le temps de me dire qu’elle était très pressée, mais qu’elle devait prendre l’apéritif chez des voisins en début de soirée.
    
    — Rejoignez-moi ici vers sept heures, vous ferez connaissance de vieux amis de ma famille ; je suis sûre que vous les aimerez et que vous leur plairez.
    
    III
    
    Théo ...
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