1. Se coucher tard nuit


    Datte: 12/03/2019, Catégories: f, fh, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation conte, plage, Auteur: Katzou, Source: Revebebe

    ... sur la plage, car il y faisait bon, le sable était tiède sur sa peau et dormir à la belle étoile ne l’aurait pas gênée. Mais elle n’était pas folle, et tenait à sa peau. Elle avait déjà eu beaucoup de chance. Elle avait peur, maintenant, il semblait gentil, mais elle n’avait pas aimé son regard quand les phares avaient révélé sa nudité.
    
    C’était un homme, jeune et il n’était pas en bois. Elle remarqua tout de suite la bosse qui déformait son pantalon. Marcher à côté d’une jolie fille sans le moindre bout de tissu sur elle, vulnérable, dans un endroit désert, par une tiède nuit d’été aurait fait exploser n’importe qui, alors pourquoi pas lui !
    
    La lumière se faisait rare, maintenant qu’ils se dirigeaient vers les petits appartements de vacances, en bordure du port. L’homme ne disait plus rien. Il restait discret et portait sa planche sans mot dire.
    
    La mer étalait ses vagues à côté d’eux, dans un ressac énervant et suggestif. Carole avait l’impression que les vagues déferlaient sur elle, une à une, venant la lécher, la mouiller, se retirant et revenant sans cesse, dans un mouvement familier et hypnotique.
    
    En réaction au stress, elle se sentit devenir molle, emportée par une vague de fond de désir, s’en voulant de penser à cela, maintenant, mais c’était plus fort qu’elle, elle se sentait sensuelle, soumise à un désir qui la prenait par surprise. Elle se surprit à vouloir profiter de la situation : elle aimait se trouver ainsi, nue devant cet homme habillé, se trouver ...
    ... aussi à sa merci, vulnérable, disponible à tous ses fantasmes et aussi aux siens et elle en avait…
    
    Ce fut elle qui parla. Son cœur battait fort et un frisson glacé courait dans son dos. Carole se rendait compte de sa situation et s’attendait au pire. Elle avait lu des histoires macabres de corps retrouvés des mois après portant des traces de tortures, de sévices, cela l’avait fait trembler de rage, de peur et maintenant elle se trouvait au centre d’une histoire semblable… Elle dit la vérité.
    
    — Je me suis endormie sur ma planche et j’ai dérivé vers le large. J’ai réussi à rentrer, mais la nuit m’a surprise et j’ai perdu mon maillot ! On doit me chercher partout…
    — Je pensais à quelque chose comme cela !
    — Et vous, qui êtes-vous ?
    — Je suis un oiseau de nuit.
    — Oui ?
    — Je travaille au port de plaisance et j’étais de permanence cette nuit.
    — Ah, bon.
    — Vous êtes très belle, vous savez ?
    
    Ça y est, les ennuis commencent se dit-elle. Elle ne répondit pas. Sa voix était agréable, douce et il parlait bien.
    
    — Vous risquez gros à vous promener ainsi, le port n’est pas sûr une fois la nuit tombée, et dans votre tenue !
    
    Il marchait vite et sans attendre sa réponse il la distança assez vite. Elle s’étonna, pourquoi faisait-il cela, il la fuyait ? Elle l’appela. Carole sentait confusément qu’elle avait besoin de lui, elle était folle de se balader ainsi au milieu de la nuit, il pourrait l’aider, peut-être…
    
    — S’il vous plaît, je ne peux pas vous suivre.
    — Moi, c’est ...