1. Se coucher tard nuit


    Datte: 12/03/2019, Catégories: f, fh, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation conte, plage, Auteur: Katzou, Source: Revebebe

    ... débarrasser du slip qui la torturait, de cette ficelle qui s’insinuait entre ses fesses sans douceur ni subtilité.
    
    Elle se retrouva enfin libre et sans entrave ; elle détacha le tube de crème solaire logé entre ses seins, passé à un lacet, et s’enduisit de crème solaire avec soin, n’épargnant surtout pas son entrejambe plus clair et si fragile, ni ses seins lourds et encore un peu blancs. Elle remit le tube autour de son cou et elle put enfin se confronter aux rayons brûlants sans avoir à craindre l’irruption intempestive d’un mateur. Elle aimait le soleil, elle aimait se retrouver nue, mais aussi tranquille.
    
    Le vent violent soufflait en rafales et rafraîchissait Carole en brisant sur le bronze de sa peau des embruns salés et piquants. Les vagues se formaient bien et déroulaient leurs rondeurs sous ses pieds agiles.
    
    Elle n’avait jamais surfé ainsi, la sensation de liberté qui en résultait la saoulait, la rendait légère et audacieuse. Le ciel et la mer étaient devenus ses amis et les rouleaux salés accueillaient avec plaisir ses chutes échevelées.
    
    Carole prenait son pied et c’est épuisée qu’elle s’étendit avec volupté sous la morsure du soleil, face aux feux de l’astre.
    
    Son ventre la cuisait et son sexe qu’elle avait rasé encore le matin même, chauffait délicieusement. Elle écarta en grand ses jambes : elle voulait faire disparaître la trace blanche qui trahissait le port d’un slip, si petit soit-il.
    
    Elle regarda autour d’elle et constatant qu’elle était ...
    ... toujours seule, fit ce qu’elle n’avait jamais même rêvé de faire, du moins en plein jour : elle se caressa, doucement, lentement faisant naître des ondes de plaisir au creux de ses reins, faisant bourgeonner la pointe de ses seins, douloureusement sensibles.
    
    Elle enduisit ses doigts de crème solaire, laiteuse et doucement parfumée et la répartit avec précision sur son sexe qu’elle massa avec énergie.
    
    Elle ouvrit ses cuisses et les fit glisser sur le plastique rugueux de la planche, les plongeant dans l’eau fraîche, s’écartelant au soleil, son esquif ballotté au creux des vagues montait et descendait au rythme d’autres vagues plus intimes celles-là.
    
    Le plaisir déferla en elle et les orgasmes la surprirent en rafale, et elle cria sans retenue. Elle était seule, sa masturbation appliquée, habile et si profonde dura de longues minutes, la faisant défaillir à plusieurs reprises, assommée, tétanisée par les spasmes de jouissance.
    
    Jamais elle n’avait été aussi libre, aussi obscène dans ses gestes, aucun lien ne la retenait plus, elle rompit les digues de sa libido et se laissa submerger, impudique et sans limite, elle osa ce dont elle avait rêvé, ce qui la faisait reculer, ce qui lui faisait peur.
    
    Quelque part en elle une voix la rassurait en lui disant que ce qu’elle faisait ne concernait qu’elle et elle seule.
    
    Carole se coucha sur sa planche aux limites extrêmes de son plaisir, aux bornes de la douleur et finit par s’endormir au soleil, bercée par les flots, épuisée ...
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