Se coucher tard nuit
Datte: 12/03/2019,
Catégories:
f,
fh,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
conte,
plage,
Auteur: Katzou, Source: Revebebe
... tournèrent autour d’elle puis elle entendit un bruit sourd : son corps venait de heurter le sol. Elle n’avait pas mal.
Ils s’assemblèrent autour d’elle, allongée, déjetée, ouverte, sans pouvoir bouger devant eux. Ils avaient des lampes torches et les ronds de lumière s’aventurèrent sur elle, sur ses jambes, sur son ventre, sur ses seins. Elle respirait fort, à moitié évanouie.
Ils détaillèrent chaque parcelle de son corps nu, s’approchèrent et la touchèrent, promenant leurs mains froides sur sa peau, la touchant, la caressant. Elle regardait leur danse sans réagir, en spectatrice. Leurs mains étaient pleines de sable qu’elle sentit crisser et irriter sa peau sans défense.
Elle s’ébroua, le cauchemar éveillé qu’elle venait de vivre la fit frémir, elle se retourna et seulement alors sut qu’elle avait tout rêvé.
Son cœur battait à rompre et elle soupira quand elle entendit leurs cris diminuer. Ils abandonnaient. Il était très tard et la nuit épaisse s’étirait autour d’elle. Sa montre lui donna l’heure, il était une heure du matin. Elle devait rentrer.
Elle commençait à avoir froid, la nuit était chaude, mais son état la rendait sensible à la fraîcheur relative de l’air, et sa course éperdue l’avait fait transpirer. Elle se résolut à traverser la ville éclairée, n’ayant plus la possibilité de l’éviter. Elle s’était approchée le plus possible du quartier où elle habitait, mais maintenant il lui fallait traverser des rues éclaboussées de lumière.
Les premiers ...
... mètres, sous la lumière crue des lampadaires lui furent un supplice, elle se sentit si vulnérable, ainsi à la merci de qui la verrait ! Elle essaya d’éviter autant que possible les lumières, passant de zone d’ombre en zone d’ombre, n’hésitant pas à escalader un muret pour se cacher derrière. Elle arriva à un endroit bordé de hauts murs, violemment éclairés.
Ses pieds foulaient le macadam chaud et chaque réverbère découpait sa nudité, la révélait et la plaquait aussitôt en noir sur le crépi blanc et elle se sentait à chaque fois encore plus nue, encore plus fragile.
Carole était jolie et bien faite et le spectacle qu’elle offrait était loin d’être désagréable, mais à ce moment elle aurait souhaité être disgracieuse et grosse, moche !
Elle marchait vite, mais avait une conscience spéciale de son corps, offert malgré elle, dévoilé, montré. Chaque pas lui apportait les sensations du macadam encore chaud sur la plante de ses pieds, de ses jambes qui s’écartaient, de ses fesses qui s’ouvraient sur les portes disjointes de son sexe si présent, si fragile. Oui, elle se sentait fragile, comme une gazelle en train de boire alors que le lion rôde et se cache dans les hautes herbes. Ses seins, lourds et encombrants, tiraient son torse en avant et lui faisaient réaliser sa situation, sa condition. Elle se hâta.
Elle trouva une fontaine ancienne avec de l’eau douce, potable était-il indiqué… le bruit hypnotique de l’eau la guidait infailliblement. Elle s’y accouda et plongea la ...