1. Se coucher tard nuit


    Datte: 12/03/2019, Catégories: f, fh, vacances, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation conte, plage, Auteur: Katzou, Source: Revebebe

    ... une bonne partie de la station balnéaire avant d’arriver à l’appartement de location.
    
    Carole était épuisée et elle aborda la plage sur les genoux, se traîna, s’allongea sur le sable encore chaud, haletante, mouillée et collante de sel, le cœur au bord des lèvres.
    
    Elle s’allongea, le cœur battant, sur le sable chaud et s’y étendit comme une chatte, se poudrant le corps de sable, se surprenant à aimer cette sensation de se savoir sale et de l’accepter. Le sommeil la surprit et elle sombra.
    
    Un bruit la réveilla et Carole se redressa en sursautant. Déboussolée, elle ne réalisa pas tout de suite où elle était puis tout lui revint. La brûlure de son ventre avait disparu et elle se sentit mieux, mais elle reprit contact avec la réalité et sentit une inquiétude différente l’envahir.
    
    Elle était glacée et sa peau se couvrait de frissons, elle avait froid et rien pour la réchauffer. Elle avait soif aussi, elle n’avait rien bu de tout l’après-midi et le soleil était si chaud.
    
    Non loin d’elle, un groupe de jeunes sortis de voitures arrêtées le long de la plage, pleins phares vers la mer. C’étaient leurs éclats de voix qui l’avaient réveillée. Elle les regarda, à plat ventre sur le sable encore tiède.
    
    Ils se soulageaient sur le sable, ils devaient être saouls et elle se plaqua encore plus sur le sable, elle s’enterra presque derrière sa planche, souhaitant les voir partir rapidement : ils ne lui plaisaient pas du tout, leur comportement, leur allure vulgaire lui ...
    ... faisaient craindre le pire. Plusieurs d’entre eux se dirigèrent droit vers elle, et elle se fit toute petite, cachée heureusement par des rochers.
    
    Elle les entendit discuter entre eux et ses craintes se révélèrent fondées, c’était les pires des voyous, plusieurs d’entre eux parlaient de drogue et autres affaires qu’elle ne comprenait pas, car ils utilisaient un genre de code pour parler. Elle s’enfonça dans le sable, peu désireuse de se faire voir. Une fois leurs vessies soulagées, ils partirent et sautèrent dans la voiture qui démarra dans une gerbe de sable.
    
    Les phares l’éclairèrent en plein alors qu’elle se redressait, découpant sa silhouette sur le noir du ciel. Elle se coucha, mais il était trop tard, elle entendit leurs cris et la voiture stoppa aussi brutalement qu’elle avait démarré. Elle ne réfléchit pas longtemps et se mit à courir, à longues enjambées, sa planche sous le bras. Elle n’avançait pas vite, car elle courait sur le sable sec, elle se dirigea vers le rivage et put accélérer.
    
    Soudain devant elle des phares l’éblouirent. Une voiture avait remonté la plage devant elle sans qu’elle l’entende, sans qu’elle la voie… C’était un gros 4x4 dont elle entendait le moteur gronder alors qu’il se frayait un chemin sur la grève. Elle fut éblouie, elle lâcha sa planche et courut droit sur les phares.
    
    Elle heurta la calandre de plein fouet et son corps roula sur le capot glacé puis s’abattit sur le sable derrière la voiture avec un bruit mat. Le ciel et les étoiles ...
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