Le goût des femmes
Datte: 01/03/2019,
Catégories:
ff,
fbi,
extracon,
inconnu,
amour,
vengeance,
cérébral,
revede,
Oral
nopéné,
init,
exercice,
confession,
mélo,
portrait,
Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe
... garde-robe, avec le plaisir de me faire jolie.
— Allez, viens. On va faire les filles !
— Alors comme ça, tu vas m’ouvrir les portes de ton armoire… Super, je te suis.
♦♦♦Ƹ̴Ӂ̴Ʒ♦♦♦
— De ce côté ce sont mes fringues ; là, celles de Camille. Vas-y, fouille dans les miennes ! Tiens, essaie cette jupe moulante. Je suis sûre que tu vas te sentir encore plus sexy. Enfin, si tu veux.
— OK ; et toi, tu enfiles quoi ?
— Cette tunique longue. Attends, je vais sortir mes ceintures et mes bijoux de pacotille.
Gé-ni-al ! Il n’y a pas d’autres mots pour décrire leur délire. De la franche rigolade. Elles se sont faites séductrices, et Dominique paraît prête à… succomber au charme de Béryl. Mais ce n’est pas si facile que ça. Béryl ne s’approche plus d’elle. Elle a peur d’aller trop loin, de se laisser emporter, avec au bout certainement des regrets. Et la jeune femme réalise qu’elle n’a plus envie de se venger et de faire du mal à Dominique.
— Et là, Béryl, comment tu me trouves ?
Dominique s’est glissée dans une robe du soir d’un noir satiné. Son corps est si bien gainé que ses avantages sont mis en valeur de la plus belle façon qui soit.
— Tu es magnifique !
— Trouves-en une à ton goût et enfile-la. Avec ce collier, ce n’est pas mal, je crois.
Dominique grimpe sur le lit et sautille en chantonnant. Elle danse presque. Cet air-là, voyons, Béryl le connaît, sans pouvoir y mettre un titre ni des paroles. La mélodie est douce. C’est agréable ; Dominique a une belle ...
... voix.
Béryl ouvre la porte de l’armoire en grand et passe les mains sur les tissus, écarte les cintres pour mieux voir les tenues. Aucune qui lui plaise, du côté de Dominique.
Mais là, de l’autre côté… il y a celles de Camille ; des robes… Béryl a envie de les caresser. Elle pense au corps qu’elle a vu de loin et l’imagine sous les robes. De belles robes pour une belle femme. De l’élégance et de la classe pour faire de n’importe quel chiffon une vraie merveille, pourvu que Camille s’en vête. Elle les touche ; ces vêtements l’attirent. Elle les caresse, sa main se promène.
Elle en sort une pour la regarder de plus près, pour la sentir. L’odeur de la peau de la blonde imprègne le tissu. Elle sent bon, Camille. C’est une robe de cocktail courte, toute droite et resserrée sous le niveau de la poitrine pour former un bustier court. Voilà celle qu’elle voudrait porter ! Mettre ses seins à la place de ceux de Camille. Faire glisser la fermeture Éclair pour emprisonner son corps à elle, autant que le tissu soyeux l’a fait pour le corps de la belle. Une envie de devenir prisonnière du tissu, juste après Camille.
— Vas-y, mets-la ; après tout, je m’en fous pas mal… Et puis, elle n’est pas là, Camille !
Béryl se met à nu. Elle glisse dans la robe. Lentement, elle referme le tissu sur sa peau. Elle se sent étrangement bien et son image dans la psyché lui dit qu’elle est belle, et Dominique le lui confirme :
— Elle est faite pour toi ! Viens, j’ai un collier qui fera des ...