1. La Femme à l'Ombrelle


    Datte: 01/03/2019, Catégories: f, fh, ff, fbi, hplusag, fplusag, inconnu, uniforme, piscine, amour, Masturbation facial, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, historique, aventure, Auteur: Margeride, Source: Revebebe

    ... délicieusement engourdie, l’esprit à la dérive, parfois elle entrouvrait la bouche comme pour accueillir un baiser. Ce désir intense, ces sensations réveillées par cette rencontre inattendue d’une fin d’après-midi l’inquiétaient. Cela faisait presque un an maintenant qu’elle n’avait aucun homme dans sa vie. Ils étaient vraiment trop décevants. Elle n’irait pas !
    
    Pour assouvir ses sens, elle avait découvert la délicatesse des plaisirs saphiques avec sa jolie voisine, une Irlandaise fraîche comme la rosée, exilée à Paris et qu’un mari voyageur autant que volage abandonnait trop souvent. Ça s’était passé tout naturellement, une soirée entre filles.
    
    Oh, ces instants de folie… Juliane était assise sur le divan, les jambes repliées sous elle. Avec ses vingt-deux ans pleins de sève et sa crinière blonde frisée, perpétuellement décoiffée, elle était terriblement désirable, un bel animal avide de plaisir. Elle portait un jean délavé, une chemise de toile, les pieds nus.
    
    Charlotte la trouva belle. Elle le lui dit, un compliment sans arrière-pensées. Jamais encore elle n’avait été attirée par une autre femme. Juliane lui sourit, ses yeux d’un bleu intense aux pupilles dilatées semblaient l’appeler. Elle approcha ses lèvres de celles de Charlotte, sans les toucher et resta ainsi, immobile. C’est Charlotte qui, n’y tenant plus, vint timidement poser un baiser sur la bouche offerte. Elle se souvenait de l’excitation intense qu’elle avait ressentie à ce moment. Tandis que la ...
    ... langue agile de Juliane s’enroulait autour de la sienne, leur étreinte devenait de plus en plus passionnée. Juliane avait fait glisser sa chemise sur ses épaules rondes, lui offrant ses seins lourds aux pointes rose pâle. Elles avaient fait l’amour avec douceur, portées par un élan irrésistible. Elles découvraient tour à tour leurs corps avides de sensations nouvelles. Tout leur semblait simple, naturel, tendre, chacune devinait d’instinct les désirs les plus secrets de l’autre. Charlotte avait pris l’initiative. De la pointe de la langue, elle avait suivi la courbe du menton, la gorge, elle s’était attardée sur les tétons fermes, les suçant, les mordillant. Puis, le cœur battant à tout rompre, elle avait tendrement écarté les cuisses musclées de Juliane, sa bouche avide s’était posée sur la fente inondée. Elle se souvenait du goût subtil, un peu poivré, de cette féminité. Elle s’était enivrée de la liqueur qui emplissait le sexe de son amante. Juliane criait d’une voix presque rauque, on aurait dit un chant.
    
    — Je n’avais encore jamais osé avec une fille, mais dès la première fois que je t’ai vue, j’ai eu très envie de le faire avec toi, lui avait avoué Juliane dans un souffle alors que, pelotonnées l’une contre l’autre, nues et superbes d’harmonie, elles regardaient l’aurore qui pointait derrière les rideaux de la chambre.
    
    Leur relation était devenue une amitié amoureuse, tendre, joyeuse et sensuelle. Leurs étreintes étaient exquises, il n’y avait entre elles aucune gêne. ...
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