1. La Femme à l'Ombrelle


    Datte: 01/03/2019, Catégories: f, fh, ff, fbi, hplusag, fplusag, inconnu, uniforme, piscine, amour, Masturbation facial, Oral pénétratio, fdanus, fsodo, historique, aventure, Auteur: Margeride, Source: Revebebe

    ... amarrée une péniche transformée en bar chic. Il était encore un peu tôt et la salle était presque vide. Ils s’installèrent à une table au fond d’un petit salon baigné d’une lumière tamisée. Charlotte souffla dans ses doigts pour les réchauffer et Rignac prit ses mains dans les siennes. Il posa ses lèvres sur les phalanges serrées, elle eut comme un soupir et ferma à demi les yeux. Ses pensées la ramenaient vers la mythique Tour de Nesle et, comme dans un murmure, elle se mit à raconter.
    
    « Imagine… Paris au début du XIVe siècle, le roi Louis X, le Hutin, ça veut dire le querelleur, ne s’intéresse qu’au Jeu de Paume. Sa femme, Marguerite de Bourgogne, est jeune, belle, sensuelle, avide de plaisir. Elle s’ennuie dans le Palais Royal de l’île de la Cité avec ses cousines Jeanne et Blanche… Un film des années 50 lui donne les traits de cette actrice italienne plantureuse, Silvana Pampanini. Moi, je la vois plutôt comme une jeune fille, à peine sortie de l’adolescence, d’une beauté troublante mais glaciale.Il fait nuit noire dans Paris, une ville sale et pleine de dangers. Marguerite quitte par une porte dérobée le Palais de la Cité dont ne subsiste aujourd’hui que la Conciergerie. Elle porte une robe claire assez simple, elle a recouvert ses épaules d’une cape sombre et un capuchon dissimule son visage. Pour seule escorte, un homme la précède, trapu, tenant d’une main une torche et de l’autre la laisse de deux énormes molosses. Elle ressemble à un spectre, longeant les maisons, ...
    ... disparaissant dans l’ombre des murailles, semblant flotter sur les pavés inégaux. Elle monte dans une barque que pilote un homme silencieux et traverse la Seine pour atteindre, sur la rive opposée, un escalier qui semble donner sur la muraille d’une sinistre forteresse. Elle jette un regard sur l’île aux Juifs où son terrible beau-père fit brûler le Grand Maître de l’Ordre du Temple attirant sur lui la célèbre malédiction.Comme par un sortilège, une anfractuosité apparaît entre les pierres. Elle est barrée par une grille. L’homme à la torche sort un trousseau de clés. La serrure grince, résiste et enfin cède. L’homme s’efface, Marguerite entre seule. Elle va, par des couloirs sinistres, elle monte des marches, franchit des ponts. De lourdes portes s’écartent devant elle, maniées par on ne sait quelles mains immondes. Elle traverse des salles obscures, drapées de tentures sombres. Elle monte encore, elle n’en finit pas de monter, elle avance sans hésiter dans ce labyrinthe effrayant.Encore une salle aussi immense que vide et, au fond, se trouve une porte étroite dissimulée derrière un paravent. La porte s’efface, Marguerite pénètre dans une chambre éclairée par une infinité de chandeliers. Un feu brûle dans une cheminée gigantesque. Au sol, des tapis précieux et des peaux de bêtes forment comme une couche. Marguerite se défait de sa cape, elle se tient là, silhouette fragile, au centre de la pièce. Apparues d’on ne sait où, deux femmes la rejoignent.Elles sont nues jusqu’à la ...
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