54.2 Les envies de Jérém (deuxième du nom).
Datte: 28/02/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... provoquent des étincelles sur ma peau ; je suis en train de m’embraser de désir, je bande à en exploser ma braguette.
Je rentre, je tiens la porte ; il passe devant moi, son parfum me frappe et me cogne une nouvelle fois, sa plastique m’assomme, son nouveau tatouage me liquéfie. Je referme la porte, il est dans ma chambre, et je ne suis plus maître de moi-même.
Le bogoss balaie ma petite tanière de son regard brun, profond ; puis, armé de cette assurance qui lui est propre, comme s’il était carrément chez lui, s’avance vers le lit ; il s’assoit sur le bord, les pieds bien plantés par terre, les jambes et les genoux écartés.
Et là, sans autre hésitation, avec un geste calculé, parfaitement maîtrisé, guidé par son insolente assurance de petit con modèle premium, il soulève légèrement le t-shirt, tête baissée, il défait lentement le bouton du short, puis la braguette ; il lève très légèrement la tête, lance un regard par en-dessous, un regard coquin et lubrique accompagné d'un petit haussement de sourcil et qui semble demander, simplement pour le plaisir du geste, "est-ce que je continue ?" ; puis, il rebaisse les yeux, écarte les pans du short pour dévoiler un boxer bleu et gris déformé par sa queue tendue ; nouveau coup d’œil incendiaire par en-dessous, petit sourire au coin des lèvres ; il soulève légèrement le bassin, pour permettre de faire un peu glisser le boxer à peine à mi-cuisses, ces dernières légèrement écartées ; il se penche légèrement en arrière et ...
... remonte un peu à nouveau le t-shirt d'une main, l'autre caressant négligemment et de façon provocante ses abdos, tout en offrant une vue sublime sur la bosse, fascinante, tentante, captivante ; son regard est transperçant, pénétrant, insolent, impertinent, accompagné de ce p’tit sourire sexy à mourir, un petit sourire qui se passe de mots pour exprimer un message d’une limpidité cristalline : "tu veux la voir, hein, t'as envie ?".
Je sais qu’il adore mesurer le pouvoir de séduction qu’il a sur moi ; ce qui explique certainement le fait que sa colère de samedi semble en bonne partie dissipée, laissant place à son côté charmeur.
Bien sûr que j’en ai envie. Et plutôt deux fois qu’une. Je m’avance vers lui, comme une aiguille attirée par un aimant.
Pendant ce temps, ses pieds s’activent pour se libérer réciproquement des baskets sans défaire les lacets (ça aussi, c’est du petit con, du petit con pressé de se faire sucer, qui plus est) ; son dos s’incline, ses coudes se plient pour maintenir son torse dans cette position qui me fait tant d’effet, le corps magnifique mi allongé, accoudé, le cou relevé, la chaînette abandonnée entre ses pecs moulés dans le t-shirt rouge.
Je le regarde, comme hypnotisé.
« Allez, suce-moi ! » il finit par me balancer sèchement.
Petit con, va, petit con qui ne perd jamais le nord ; petit con qui ne doute de rien ; petit con qui, me semble-t-il, aurait comme une envie de revanche sur une petite défaillance mal digérée.
Ce qui me ramène à ...