Bière et tisane
Datte: 25/02/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
boitenuit,
amour,
cérébral,
photofilm,
nopéné,
nostalgie,
coupfoudr,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... C’est vrai, si tout le monde s’y met… C’est quand même un bar, ici, pas un claque !
Nous sortons du troquet étroitement enlacés. Un temps, nous marchons sans but, droit devant nous. Pas envie que ça s’arrête, pas envie de décider de quoi que ce soit, peur d’influencer le destin, de fausser la magie de l’instant. Jusqu’à ce qu’une porte cochère nous fournisse un havre de paix. Immédiatement, nous recommençons à en découdre, à palper les moindres recoins de nos corps, à caresser ce qui dépasse, à envelopper des plus douces attentions ce qui s’impatiente, à tenter de calmer l’incendie qui fait rage dans nos ventres, tout en préférant jeter de l’huile plutôt que de l’eau sur un si agréable feu.
Depuis que nous nous sommes découverts dans la pénombre du bar, c’est tout juste si nous avons prononcé plus de dix phrases. Les dernières pour partager la violence de notre désir, et nous rassurer sur l’importance de ce qu’il se passe entre nous deux. Véronique presse sa tête contre ma poitrine, le nez dans l’échancrure de ma chemise. Elle semble vouloir prendre mon odeur tout au fond d’elle, et s’en shooter jusqu’à la fin de la nuit. L’excitation nous fait transpirer, nos exhalaisons animales exacerbent encore notre désir. J’ai envie d’arracher ses habits, de m’enfoncer en elle et de ne plus rien retenir. Elle a accroché ses mains à mes hanches et suit les mouvements de mon bassin collé contre son ventre. Elle fait balancer mon corps au rythme de son envie, pour donner encore plus ...
... d’intensité à notre parade nuptiale.
Jusqu’à quand vais-je arriver à tenir le coup, à rester civilisé ? Elle doit se rendre compte à quelques crispations de mon bas-ventre que je vais rendre les armes. Alors, tout en me gardant serré contre elle, elle cesse ses attouchements, et se met à parler. Elle me murmure la violence de son envie, le trouble qu’elle ressent par notre complémentarité, et tout ce qu’elle aimerait pouvoir m’offrir, si nous avions la liberté de nous aimer.
Je me laisse bercer par cet aveu, mais quelque chose dans l’intonation de sa voix me fait comprendre que ce ne sera pas pour ce soir. Retrouvant une attitude plus distante, elle finit effectivement par s’éloigner un peu de moi, tout en gardant ses yeux plongés au fond des miens. Après quoi, elle pose délicatement sa main sur mon sexe bandé, constatant d’une voix aussi neutre que possible qu’il ne serait pas raisonnable de me laisser dans cet état. Sans plus attendre, elle se retourne, vient poser ses fesses contre mon bas-ventre, et se met à danser lascivement contre ma tige, douloureusement à l’étroit dans mon pantalon.
— Viens, maintenant, lâche-toi…
Comment résister à une telle invitation ? D’autant qu’elle s’est emparée de mes mains, qu’elle presse contre ses seins nus. Dans la fougue de mon élan, je masse sans ménagement ses petits monticules, faisant rouler les pointes raidies entre mon pouce et mon index. Elle calme mes ardeurs, en gémissant qu’elles sont particulièrement sensibles ces ...