Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (42) : l’hypersexualité selon Olga. Les origines de mon hypersexualité
Datte: 25/02/2019,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... mais en plus elle trahissait cet homme exceptionnel. Elle avait osé tomber amoureuse d'un autre. Le fait que mon père s'était depuis toujours affranchi de son serment de fidélité, ne me choquait pas, je ne la jugeais pas digne d'un tel homme qui était pour moi un Dieu.
Il ne me venait pas à l’idée qu’elle en était venue à cette liaison après avoir été copieusement trompée par son mari. J’ai réalisé depuis combien j’ai été injuste avec ma mère, même si elle n’avait rien fait pour nous rapprocher, bien au contraire.
Je devenais de plus en plus insolente envers elle et provocante envers mon père. Je cherchais l’affrontement avec elle et à lui prendre la place que j’estimais devoir me revenir. Un jour, je suis allant trop loin, lui jetant à la figure son adultère, lui intimant l’ordre de quitter cette maison et de me laisser seule avec papa.
Folle de rage, elle a saisi une cravache qui était à sa portée (elle utilisait ce genre d’outil avec son amant et je sais aujourd’hui que mon attrait pour les pratiques SM vient d’elle) m’a arraché ma robe et m’a infligé de nombreux coups de martinet. Je continuais à la défier car il n’était pas question pour moi ni de pleurer, ni de supplier.
Respectueuse de la charte de HdS, je n’entrerais pas dans le détail de jusqu’où nous sommes allés dans mon complexe d’Electre. C’est parce qu’il n’a pas osé aller au bout de mon désir que j’ai offert à d’autres, à beaucoup d’autres, ce qu’il n’a pas voulu prendre.
C'est la raison pour ...
... laquelle, à l'âge de 15 ans et demi, je me suis offerte, comme je l'ai raconté, à ce couple de touristes italiens, Gianni et Maria, qui furent mes initiateurs. Puisque celui à qui je voulais offrir mon pucelage n'en n'avait pas voulu, je me suis offerte à cet inconnu. Dès ce moment j'ai compris que mes sens appelaient le mâle. Puisque je ne pouvais être à celui que je voulais, alors, il me faudrait des hommes, beaucoup d'hommes.
J’ai alors pris conscience que j'étais hypersexuelle, même s’il me faudra encore plusieurs années pour mettre un mot et un concept derrière ce que je vivais. J’étais étudiante quand j’ai fini par suivre les conseils insistants d’un de mes (nombreux) amants de l’époque, un de mes professeurs, plus âgé et marié, que j’avais naturellement dragué jusqu’à le mettre dans mon lit. Il me disait qu’il n’avait jamais vu une jeune fille de mon âge autant dominée par ses sens et il me poussa par aller voir des spécialistes (psychologue, psychanalyste et sexologue) C’est dans le cabinet d’Irène, psychologue et sexologue que j’entendis pour la première fois le terme d’hypersexuelle.
Moi j’étais convaincue, depuis ce qu’avait dit le proviseur de mon lycée à mes parents, que j’étais nymphomane et c’est d’ailleurs ainsi que j’étais considérée par mes condisciples et les professeurs qui savaient que j’étais une étudiante brillante, mais précédée par une réputation sulfureuse. J’entendais ce qu’on disait de moi à voix basse (« la nympho, la salope, la pute »). La ...