1. Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (42) : l’hypersexualité selon Olga. Les origines de mon hypersexualité


    Datte: 25/02/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... au moment du repas, retenant mes gémissements, mais ne pouvant masquer le plaisir sur mon visage, manière de défier ma mère et d’exprimer mon secret désir pour mon père. Dès ce moment, j’ai pris l’habitude de ne pas porter de culotte pour pouvoir plus facilement accéder à mon bouton. J’ai su d’instinct comment me faire jouir et, dès le départ j’ai constaté que j’étais clitoridienne (j’ignorais alors le sens de ce mot) et que je pouvais enchaîner les orgasmes. Cela ne calmait pas d’ailleurs ma frustration, car, obstinée comme je l’ai toujours été, c’était autre chose que je voulais. Cela n’apaisait pas non plus mes relations avec ma mère, qui, horrifiée, me surprit en pleine action, sans que cela ne me pousse à y mettre fin.
    
    LECTURES CLANDESTINES
    
    J’avais observé mon père ranger soigneusement des ouvrages dans le bas de la bibliothèque, puis fermer cette porte soigneusement à clés. Cela avait tout naturellement suscité ma curiosité.
    
    A force de persévérance, j’ai fini par trouver où il mettait la clé et à ouvrir ce que certains appellent l’ « enfer »de la bibliothèque familiale.
    
    J’ai déjà expliqué dans « Lectures érotiques (6). Emmanuelle Arsan : Emmanuelle, la leçon d'homme » et dans « Lectures érotiques (8). Le Déclic de Milo Manara » que la lecture d’Emmanuelle I et celle du 1er tome du Déclic avaient été une révélation pour moi. Cela expliquait et illustrait ce que j’avais observé clandestinement.
    
    La lecture du roman d'Emmanuelle Arsan a été fondatrice pour ...
    ... moi. A partir de là, je n'ai eu de cesse de devenir enfin une femme.
    
    Avec le Déclic, c’était encore plus explicite. Il n’y avait pas seulement le texte, mais les dessins de Manara. Je découvrais plus que le sexe, mais aussi la perversion, Manara représentant toutes les turpitudes : fist fucking, sodomie, adultère, domination, asservissement libidineux... J'avais désormais toutes les clés, je n'ignorais plus rien des origines du plaisir.
    
    Les plaisirs solitaires, que je pratiquais assidument depuis ma puberté, ne me suffisaient plus. J’étais de plus en plus envieuse de l’extase qu’a dessinée Manara sur le visage de Claudia et des cris de plaisir qu’exprime la femme sous le joug du mâle.
    
    Je comprenais alors ce que j’avais senti d’instinct, et cela renforçait mon envie d’être Emmanuelle ou Claudia. A ce moment-là, je ne pensais pas à de multiples partenaires, mais à celui dont j’étais alors follement amoureuse, dans le cadre d’un complexe d’Electre, pendant féminin du complexe d’Œdipe.
    
    COMPLEXE D’ELECTRE ET DECOUVERTE DE L’HYPERSEXUALITE
    
    Ma virginité, que je rêvais de perdre, était devenue pour moi un carcan. Je voulais m’en libérer, mais pas avec n’importe qui. Pas avec mes condisciples, je n’étais pas pour eux. C’est dans les bras de mon père que j’aurais tant voulu être Claudia ou Emmanuelle.
    
    Le comble fût quand j’ai découvert ma mère dans les bras de son amant, le meilleur ami de mon père. Non seulement elle occupait une place que j’estimais devoir me revenir, ...
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