You know I'm no good
Datte: 22/02/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
couple,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
init,
Auteur: Lilas, Source: Revebebe
... toutes sortes de sonneries que je m’empressai d’éteindre. Vache ! 5 messages vocaux, 8 sms ! Je consultai rapidement ces derniers. Il y en avait deux de Vincent que j’effaçai après les avoir lus, les autres étaient des pubs de SFR, et les derniers de ma frangine. Mon téléphone se mit à alors à hurler. Paniquée, je décrochai tout de suite.
— Qu’est-ce que tu veux p’tain ! T’as failli me provoquer une crise cardiaque !
— Je viens d’avoir mon accusé de réception, répliqua ma petite sœur d’une voix enjouée. Je savais bien que t’allais le rallumer tôt ou tard !
— Pfff…
Je m’écroulai sur le divan, et fixai le plafond où dansaient des flaques de lumière argentées.
— Bon, qu’y a-t-il ? Tu sais qu’il est trois heures et demi du mat’
— Ouais… justement, qu’est-ce que tu fiches ? Tu rentres pas cette nuit ?
— Heu… je suis chez May. Parle pas si fort, tu m’exploses le crâne…
— Oui, ça, je m’en doute. T’as bu ou quoi ? Ta voix est très bizarre.
— Oui, j’ai bu…, répondis-je lentement. C’est un interrogatoire ?
— Je t’appelais juste pour te dire que t’avais reçu une drôle de lettre.
— Une lettre ?
— Ouais…
— Attends, l’interrompis-je soudain avec affolement.
Je venais d’apercevoir un rayon de lumière sous la porte. Quelqu’un était dans le couloir. Et comme j’entendais May qui n’arrêtait pas ses cris à côté, ça ne pouvait être que son père !
— Merde, Justine, faut que je raccroche, y’a son père qui se pointe !
— Hein ? Mais de…
Sans remords aucun, je lui coupai ...
... le sifflet en refermant brusquement mon téléphone. C’est pas vrai, il avait dû entendre ma voix… Mon cœur s’arrêta une seconde en entendant un léger grincement. Grâce aux pâles lueurs de la lune, j’aperçus la poignée de la porte s’abaisser. Je rejetai vivement le téléphone sous un coussin, et me tournai vers le dossier du divan, mimant le sommeil le plus profond.
À travers ma respiration faussement régulière, j’entendis quelques froissements d’étoffes, puis sa respiration à lui. J’espérais de toutes mes forces qu’il allait repartir rapidement en constatant que je dormais…
— Charlotte ? demanda le père de May, très bas.
Je ne répondis pas. Ma bouche commençait à devenir très sèche, à la fois d’appréhension et à cause de l’alcool. Je sentais que mon corps tremblait de plus en plus. Pourquoi ne partait-il pas ? Qu’est-ce qu’il faisait derrière mon dos ? Merde, je l’entendais bouger, mais impossible de savoir ce qu’il fichait ! Pourquoi restait-il là, à la fin ? «Fiche le camp », pensai-je très fort.
— Charlotte ? insista-t-il. Tu dors ?
—Fiche le camp. Ne me touche pas…, suppliai-je en mon for intérieur.
Sa voix était toute proche. Soudain, je sentis ses lèvres contre mes cheveux, mon oreille, mon cou. Arg. Heureusement, je m’étais contrôlée pour ne pas sursauter ! Qu’est-ce que je devais faire ? Je décidai de ne pas bouger. Il s’en irait sûrement dans quelques secondes. J’en étais tellement persuadée que je faillis crier quand une main chaude et audacieuse me ...