1. You know I'm no good


    Datte: 22/02/2019, Catégories: fh, hplusag, jeunes, couple, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, init, Auteur: Lilas, Source: Revebebe

    ... étouffait quelques râles de plaisir.
    
    J’en étais là, au comble de l’excitation, lorsqu’une lumière vive et oblique balaya la pièce. Malgré mon ébriété avancée, je sus immédiatement que c’était le rayon des phares d’une voiture. Merde ! Je me retournai brusquement pour regarder dans le jardin. Une voiture remontait l’allée dans la nuit. Aïe, aïe, aïe ! Le conducteur allait certainement me voir dans la lumière de ses phares ! Et s’il ne me voyait pas, quand il descendrait de voiture, il apercevrait mon ombre en contre-jour collée à la fenêtre !
    
    Je sortis précipitamment de la chambre, laissant là les deux amants qui gémissaient de plaisir sur le tapis, et me coulai vite dans l’ombre du balcon. Mon ivresse se dissipait lentement, mais je n’étais pas encore maîtresse de tous mes réflexes. Je trébuchai et m’écroulai sur le carrelage du balcon. Juste en dessous de moi, j’entendis le moteur de la voiture s’arrêter, une portière claquer, et je retins mon souffle.
    
    Des pas crissaient sur les gravillons de l’allée. Je rampai vers le bord, et jetai un rapide coup d’œil en bas. Re-merde ! C’était le père de Pauline. Je ne savais même pas qu’il était sorti. Il était 3 heures du mat’! Pourquoi n’était-il pas tranquillement dans son lit, comme tout le monde ?! Minute papillon. Il avait la tête levée ! Il regardait dans ma direction ! Je me rejetai dare-dare dans l’ombre protectrice, et regagnai le salon privé aussi vite que possible. J’éteignis alors la veilleuse et me couchai sur ...
    ... le divan de la mère de Pauline. Au cas où…
    
    Le silence m’enveloppait. Aucun bruit ne me parvenait d’en bas. Le seul son que mes oreilles attentives captèrent, ce furent les gémissements étouffés de mon amie, à côté. Eh bien, pendant que je me morfondais dans mon ivresse, il y en avait qui s’éclataient… ! J’espérais que son père n’ait pas une aussi bonne ouïe que moi… Normalement, il ne devait pas traîner par ici, sa chambre étant située dans l’autre aile de la maison.
    
    J’eus une pensée pour la mère de Pauline en croisière sur son yacht privé. Elle aussi devait être en train de s’éclater avec son amant… Oui, car les parents de Pauline étaient des gens aux mœurs très… libres, dirons-nous. Ils étaient restés mariés, même s’ils ne s’aimaient plus vraiment. Natasha, la mère de Pauline, collectionnait les amants qu’elle emmenait dans son petit appartement, dans la grande ville de T., et lui, je suppose qu’il avait également des maîtresses… vu l’heure à laquelle il était rentré… Peut-être même n’était-il pas seul !
    
    J’étouffai un rire, puis me sentis soudain aussi triste que les pierres. Ah, quelle belle salope, cette Natasha. Et lui, quel cochon. Et May… en train de prendre son pied à dix mètres de moi ! Merde alors. Tout le monde avait de la compagnie sauf moi… moi qui m’étais enfuie comme une voleuse de chez Vincent, il y a deux heures…
    
    Je titubai jusqu’à mon sac et dans le noir, tâtonnai pour trouver mon portable. Après une hésitation, je le rallumai. Aussitôt, il émit ...
«12...456...9»