1. Une affaire d'honneur


    Datte: 17/02/2019, Catégories: fh, amour, Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... Passant près du portail, elle a le bras saisi par une main puissante, qui l’immobilise et la tire vers elle. Elle tourne la tête, c’est bien lui, il lui sourit.
    
    — Bonjour Anne, comment vas-tu ?
    — Bien, merci. Mais je vous jure que…
    — Ne jure pas, moi je te crois, enfin presque, mais les autres… Mais nous aurons l’occasion de nous revoir, le cas échéant.
    — Je vous assure, ce n’est pas moi.
    — À bientôt, Anne.
    
    Il a disparu dans la cohue des étudiants. Elle ne sait pas si elle doit être tranquillisée ou non.La rumeur diffusée dans la fac a une origine connue certaine. La brute doit être rassurée. Sous son air gentil, souriant, sympathique même, il a une force, une puissance incroyable. Aujourd’hui encore, quand il m’a saisi le bras, je me suis sentie bloquée. Non pas qu’il ait trop serré, mais sous sa poigne d’acier, on est comme menottée, pas moyen de s’échapper. Et maintenant il a toutes mes coordonnées, il peut me retrouver quand il veut.
    
    La nuit a été agitée, toutes sortes de rêves où elle se trouve coincée par cet homme. Mais ce qui est bizarre, à aucun moment elle n’a pensé qu’il allait la violer. En effet, il n’a pas émis de menaces de ce genre.
    
    Cela fait plusieurs jours qu’il ne s’est pas manifesté. Peut-être est-il convaincu et il me laissera tranquille. Mais qu’est-ce que c’est que cette agression ? Elle était bien organisée, deux spécialistes, un guetteur. Ils ont voulu seulement donner à la victime, une correction, la ridiculiser, lui faire peur, ...
    ... qu’elle comprenne comme ils la méprisaient. S’agit-il d’une organisation genre mafia ? La brute m’a dit qu’il était presque convaincu de mon silence, que je n’avais rien dit, mais il a ajouté : les autres… Ce qui est bizarre aussi, c’est que le prof tenait à rentrer chez lui malgré son état, il ne voulait pas être pris en charge par le SAMU. Il n’a pas porté plainte non plus, un comble pour un professeur de droit ! Ou peut-être est-il impliqué dans un trafic et il a dérogé aux ordres. Toutefois cela à l’air de se calmer.
    
    Trois jours plus tard, le professeur Grandmaison a repris ses activités. Il n’a plus son beau costume de lin blanc. Son attitude a changé. Il s’en tient strictement à son cours, ne regarde plus effrontément les étudiantes. Anne remarque que celles qui étaient sa cible et se tenaient généralement au dernier rang, que le prof interpellait souvent, à laquelle il faisait des remarques désobligeantes, se sont rapprochées. En particulier Laetitia qui était ces dernier temps sa cible préférée, n’est plus inquiétée. Au contraire, placée au premier rang, c’est elle qui le fixe dans les yeux, mais il fuit son regard.
    
    Maintenant Anne est moins crispée. Et c’est aujourd’hui qu’elle est tranquille, qu’elle se sent saisie et tirée dans un renfoncement.
    
    — Bonjour Anne. Il semble que tu n’aies pas parlé, il n’a pas porté plainte. Je t’expliquerai un jour, en tête-à-tête la raison pour laquelle j’ai agi ainsi. Il faut que nous fixions un rendez-vous.
    — Peu m’importe vos ...
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