1. Une affaire d'honneur


    Datte: 17/02/2019, Catégories: fh, amour, Oral pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... jolies étudiantes. On murmure même qu’il a couché avec plusieurs d’entre elles, qu’il a aussi essuyé des refus, que d’autres le fuient. Pour le moment, il n’a jamais parlé à Anne en particulier.
    
    Depuis un quart d’heure, c’est le brouhaha car le prof n’est toujours pas là. La porte s’ouvre et apparaît un homme. Il leur annonce que suite à un accident, le professeur ne pourra assurer ses cours pendant quelques jours. Murmures de déception ou de délivrance, l’amphi se vide lentement.
    
    Anne, se remémore les événements de la veille. Le visage qu’il lui a semblé reconnaître, c’était celui de Grandmaison. Cela expliquerait son absence. Mais pour quelle raison a-t-il été agressé ? Elle rentre chez elle et travaille sur ses cours. Mais au fond de sa tête, tourne l’interrogation sur les causes de l’agression.
    
    L’après-midi, elle retourne en fac. Parmi les étudiants un bruit circule : Grandmaison est blessé, mais ce n’est pas un accident, il s’est fait agresser. C’est un étudiant dont le père est inspecteur de police qui l’a révélé. Mais pour quel motif, d’autant qu’il paraît que son beau costume en lin dont il était si fier a été déchiré. Et en plus, on y aurait pissé dessus. Anne a bien confirmation de l’identité de la victime. Mais soudain, elle ressent une peur panique. La brute qui lui a demandé de se taire va penser que c’est elle qui a parlé. Que va-t-il lui faire ?
    
    Un rassemblement s’est constitué autour de l’informateur. Anne se tient le plus éloignée possible. Elle ...
    ... regarde tout autour d’elle pour savoir si l’homme au blouson noir n’est pas là à la surveiller. Là, tout près, le type très grand, il est là. Non, le gars écoute, puis paraît se désintéresser de l’affaire. Ses yeux passent sur le visage d’Anne, mais sans s’y arrêter. Ouf, j’ai eu peur.
    
    — Je crois que tu as fait une touche.
    
    Anne se retourne, sa copine Estelle est près d’elle, c’est elle qui vient de l’interpeller.
    
    — Oui, il y a un grand type derrière toi qui te regarde depuis un moment. Il est drôlement costaud. Trop balèze pour moi, mais il y en a qui aiment.
    
    Lentement Anne a tourné la tête. Oui, un type qui pourrait être celui de la veille la regarde. Il n’a pourtant pas de blouson noir. Quand ses yeux accrochent les siens, il lui fait un signe, un doigt penché et remué dans un geste de négation, comme l’on fait aux enfants pour leur dire « attention, ne fais pas ça. ». Sa manche légèrement retroussée laisse entrevoir une grosse montre carrée. Le cœur d’Anne manque un battement. Instinctivement, elle fait non de la tête. Il sourit et met un doigt devant sa bouche lui rappelant qu’elle doit garder le silence. Puis il s’éloigne.
    
    Il est là, elle l’a bien vu, elle l’a reconnu. Lui aussi connaît son nom, son visage. Que va-t-il lui faire ? Comment se protéger ? C’est l’affolement. Elle ne retient rien du cours, terrorisée. Ce soir, elle va quitter le plus vite possible la fac et rentrer chez elle s’enfermer. Première hors de l’amphi, elle se hâte vers la sortie. ...
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