Conte de Noël
Datte: 14/02/2019,
Catégories:
fh,
fdomine,
pénétratio,
jeu,
init,
conte,
amourpass,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... surjoua :
— Tatata… le plus difficile est à venir.
— J’croyais que c’était fini ?
— J’essaie de me donner du courage…
— Hein ?
— La semaine dernière, vous m’avez avoué…
— … que j’étais gay ?
— Oui… Moi aussi.
— Vous aussi ?
— Je suis gay… enfin lesbienne.
— Bienvenue au club.
— Justement, dans le coin y a pas vraiment de club de gays et lesbiennes.
— Ça, je sais.
— Alors je me demandais si vous accepteriez de venir prendre un verre ? Je crois qu’il y a de bonnes vibrations entre nous et je me sens vraiment seule. Ici personne ne sait et je ne voudrais pas que ça se sache. Ma clientèle est essentiellement rurale et je ne suis pas sûre que ça fasse bon effet. Alors je ne fréquente personne.
— Je comprends. Personne ne m’attend. Il y a un café sur la place. Alors si vous ne craignez pas d’être vu avec un vieux schtroumpf. Rassurez-vous, nul ne connaît mes orientations sexuelles.
— J’habite à l’étage, ce serait plus simple !
Après m’avoir fixé un rendez-vous pour début janvier, nous quittâmes ensemble le cabinet sous le regard intrigué de la secrétaire.
À l’étage.
En montant les escaliers, elle m’apprit qu’elle louait ce studio à son associé, en fait propriétaire du cabinet et du bâtiment. Une entrée étroite donnait sur une grande pièce à vivre. Une partie salon plutôt bien aménagé, dans un angle duquel trônait un sapin de Noël décoré et clignotant.
Une partie cuisine très moderne dans laquelle elle me fit entrer. Pendant que je m’asseyais, elle ...
... sortit une bouteille de whisky et deux verres. Elle me proposa un jus de fruit because l’anesthésique. Je refusai sa proposition. Impossible de résister à l’attrait d’un single malt, particulièrement un Islay.
Elle quitta ses horribles sabots et tomba sa blouse médicale. Elle portait un petit pull fuchsia en laine fine. Pas de soutien-gorge. Mon trip de trav, à la poubelle. Ses seins, sans avoir un volume « bimbo », remplissaient agréablement son pull. La blouse ôtée, sa féminité devenait évidente, s’épanouissait. Plus surprenant, y a pas que sa féminité qui s’épanouissait : ma masculinité, aussi. La soirée promettait d’être surprenante. D’autant que d’après mes lectures, des tétons érigés évoquaient une certaine excitation sexuelle.
Après avoir échangé quelques banalités pas si banales, l’esprit encore clair, notre discussion dévia très vite sur la condition des gays dans la société en général et dans nos campagnes en particulier. Il apparut que si nous n’étions pas des homos honteux, nous n’étions pas non plus des homos militants. Notre libido ne regardait que nous, nous n’avions aucun désir de l’étaler sur la place publique.
Dès le second verre, la conversation devint plus personnelle. Nous évoquâmes nos itinéraires respectifs. L’un comme l’autre, nous n’avions jamais eu de doute sur nos goûts. La révélation nous était venue à l’entrée de l’adolescence. Sous les douches de son club de danse, pour l’une, dans le dortoir d’un internat catho pour l’autre.
Nous eûmes ...