1. Conte de Noël


    Datte: 14/02/2019, Catégories: fh, fdomine, pénétratio, jeu, init, conte, amourpass, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... ce ne fut guère concluant. La sécheresse relative malgré lubrification de son conduit, son étroitesse m’avaient fait regretter la chaude humidité et le douillet confort de sa chatte. Cette expérience qui resta unique nous lança dans un long débat.
    
    Débat au cours duquel elle m’avoua :
    
    — Jusqu’à hier soir, j’étais pas fan pour me faire mettre, que ce soit recto ou verso. Ça m’apportait pas vraiment du plaisir. Hier soir, notre baise furieuse, ça a été une révélation. Et quelle révélation, merci Domi ! Par contre, tout à l’heure, pendant que tu m’enculais, j’ai eu mal. Quand tes caresses m’ont fait oublier la douleur, ça a été. Mais bof…
    
    Le sujet épuisé, nous passâmes à autre chose. Trop énervé pour dormir, trop besoin de tendresse, plus de munitions pour baiser, nous refîmes le monde plusieurs fois. J’avais vingt ans. Ces discussions, entrecoupées de câlins, nous menèrent fort loin dans la nuit.
    
    Crevés par cette répétition d’efforts et aussi par la tourmente de nos sentiments, nous émergeâmes du sommeil en début d’après-midi. Repas arrosé, sieste coquine. L’heure de nous quitter arriva. Nous l’avons repoussée au maximum mais…
    
    Les adieux furent brefs. Nous étions très mal à l’aise. Peur de s’engager dans une aventure incertaine.
    
    Aujourd’hui, samedi 18 décembre 2010.
    
    Un an déjà! Eh oui, douze mois se sont écoulés depuis cette fameuse soirée.
    
    Quand nous nous sommes quittés le dimanche soir, tacitement nous avions refusé d’envisager un avenir. Aurore ...
    ... partait en vacances le lundi et ne revenait qu’après le nouvel an. Durant ces quinze jours, j’eus le temps de prendre conscience que cette attirance n’était pas seulement un accident de parcours. Je compris que ça ne remettait pas non plus en cause mon homosexualité. J’étais toujours attiré par les garçons mais Aurore était spéciale.
    
    Aucune nouvelle évidemment pendant ces deux semaines. Volontairement ou pas, nous ne nous étions donné aucun moyen de nous joindre. Aussi est-ce avec beaucoup d’appréhension que je m’étais rendu au rendez-vous programmé avant nos ébats. Mais cette fois, l’appréhension n’était plus du tout provoquée par la phobie.
    
    Rendez-vous le vendredi soir, comme par hasard.
    
    Coup de froid : elle m’accueillit dans la salle d’attente avec son habituelle poignée de main.
    
    Balayé dès la porte du cabinet fermé : elle se jeta à mon cou. Ce soir-là, elle ne toucha pas à mes dents, pas professionnellement du moins. La soirée se termina dans son studio pour notre satisfaction mutuelle.
    
    Les semaines suivantes, nous nous rencontrions le week-end tantôt chez elle, tantôt chez moi. Nous faisions l’amour jusqu’à plus soif. Nous parlions beaucoup. Dépassées, les plaisanteries très fines et les vannes auxquelles nous avions recours au début de notre aventure pour cacher notre malaise. Ce que nous ressentions, bien que nous n’ayons jamais oralisé nos sentiments, ne dépendait en rien de nos sexes affichés.
    
    Progressivement, deux jours dans la semaine ne nous suffirent ...