1. Madame Nylon


    Datte: 09/02/2019, Catégories: fh, fplusag, magasin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme délire, Humour vêtements, Auteur: Valentin du Pressoir, Source: Revebebe

    ... du tout. Madame Christine donna un tour de clef et s’accroupissant, j’entrevis un clair-obscur entre ses cuisses. L’étoffe s’étirant, des petits boutons fermant sa jupe tendue à l’extrême laissaient entr’apercevoir sa peau blanche au-dessus du bas. À l’échancrure, j’apercevais la dentelle d’une nuisette, peut-être saumon.
    
    Qu’insinuait-elle par« l’heure du goûter ; une petite faim » ? Se retrouvant face à moi, mon regard se troubla à la vue de sa magnifique poitrine qui me frôla le bras à son passage. Elle tint le rideau écarté, m’invitant à la suivre et, d’un pas fébrile, je la suivis dans un corridor qui menait à une petite pièce très à l’anglaise, style boîte à bonbon. Un divan mauve coussiné occupait l’angle gauche de la pièce en vis-à-vis d’un fauteuil bas, fatigué, lustré. Quelques tulipes électriques sur un tabouret de rotin et un abat-jour de satin rose d’antan qui tombait du plafond noir comme un abattoir, son disque de lumière découpait la table basse d’une pleine lune laissant autour d’elle une opacité opiacée.
    
    Disparaissant au fond de la pièce, elle me conseilla de m’installer dans le fauteuil et de me mettre à l’aise. Je notai sa voix de gorge qui prenait des accents graves pour, l’instant d’après, se cristalliser. Nerveuse, excitée ? Bleu électrique, flash de la mer, elle entra dans un réduit laissant la porte bâiller. Lui tournant le dos, je m’affalai littéralement, happé par le confort dudit fauteuil m’empêchant de me tourner pleinement vers elle quand ...
    ... j’entendis le claquement de ses escarpins. En retrait de la table, mais les jambes éclairées, elle se faufila près de moi et lentement se plia, les jambes droites afin de disposer le plateau sur la table qui me semblait être plus basse qu’à mon arrivée. Elle s’était reparfumée, mince !
    
    Et puis je suis tombé dans le puits d’une fébrilité d’adolescent. Ses talons renforcés sont exquis de finesse sous la caresse des nylons droits qui remontent le long de ses mollets aux attaches de tibias fragiles, fragilité des bas étirés, rosis, transparents. Par endroits ils plissent légèrement d’avoir été frottés en marchant, s’asseyant, croisant les jambes distraitement quand elle lit Chantal Thomas. Voilà, je serre les accoudoirs et entre en apnée. Puis elle s’incline, arrive sa robe à la lisière de ses bas tendus par des porte-jarretelles blancs. J’aperçois l’ovale du haut de la couture étirée par la jarretelle, tendue à l’extrême. Le gris de ses genoux est floconneux, le nylon distendu, flotte, rose, gris souris et le charnu si plein, qu’une culotte transparente enfoncée dans son minou imberbe m’apparaît. Insensé ! j’ai baissé la tête un coup sec afin d’apercevoir ses fesses et j’ai vu Botticelli en vrai.
    
    Puis elle se redresse et parlant pour elle-même – une paire vison et aussi des caramels et des gris bleu – puis elle disparaît pour réapparaître sur ma gauche, s’asseyant les jambes en oblique et replaçant les coussins de petites claques énergiques. Je sens son corps, la violette et ...