Madame Nylon
Datte: 09/02/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
magasin,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
délire,
Humour
vêtements,
Auteur: Valentin du Pressoir, Source: Revebebe
... lèvres s’ouvrent sur des « Ô » des « U », des lèvres carmines qui veulent me réveiller, et me voilà près d’elle en fin de phrase.
— Pour vous ?
— Non, pour vous.
— Pour moi ?
— Pardon, je pensais… J’étais autre part, plutôt pour faire un cadeau à une amie.
Elle eut un sourire complaisant délivrant des dents nacrées de croqueuse et me fixant d’une attention amicale.
— Et pour cette amie, que désirez-vous ?
— Des gants, des gants couleur vison, ceux qui sont dans la vitrine.
— En fait, vous désirez des bas.
— Des bas ! ( je me sentis rougir pensant aux jambes de cette femme que j’avais envies de caresser) non ! des gants.
— Mais les gants sont crème et les bas vison.
Tout à mon fantasme, j’avais interverti les couleurs. Devant mon silence elle reprit d’un ton espiègle.
— Quoique les bas soient aussi une excellente idée. Quelle taille porte la demoiselle ?
— Comme vous certainement…
Pris au dépourvu, ma réponse avait fusé sauvagement accélérant du même coup le sang dans mon braquemart, le mettant en position à l’équerre réglementaire et saillante.
— Comme moi, roucoula-t-elle, votre amie ne serait-elle pas votre tante plutôt car, jeune homme, ma taille est celle d’une femme italienne qui vous rend bien quelques années. Donc des bas vison à couture, c’est bien ça ?
— Oui madame.
Enfer, à force de m’appeler jeune homme, je l’appelais madame. Sans un mot, elle se retourna se dirigeant vers sa remise dissimulée par un rideau pourpre et disparut. ...
... Longeant le comptoir je la suivis, me dégageant de la protection du meuble afin de profiter de son déhanchement élastique. Assez grande, sa démarche provoquait un bruissement de nylon où devaient s’accorder tous les nœuds de ses jarretelles tirées d’une guêpière, d’un corset qu’encadrait une culotte parfumée d’intimité. Ses bas plissaient légèrement, donnant des accents moirés aux mollets tendres que barrait le zigzag de la couture.
Rapidement, je pris ma tige gonflée d’envie qui déformait mon pantalon, essayant de lui donner un peu de place quand le rideau s’écarta, laissant le temps à la vendeuse d’observer mon érection anarchique. J’effectuai un demi-tour et mis la main dans ma poche puis revins vers elle, ma bandaison à l’étroit dans un slip qui demandait grâce.
— Auriez-vous un mouchoir par hasard, j’ai le nez qui coule, c’est le chaud et le froid.
— Bien sûr, attendez ; j’ai ça dans l’arrière-boutique mais (et elle marqua un temps d’hésitation observant soudainement avec intérêt la bosse de mon admiration pour elle) j’ai mieux. D’abord, le mouchoir et ensuite un grog bien chaud. Cela vous tente ?
— Je ne sais que dire…
— Dites oui tout simplement, je ne veux pas perdre un futur client.
— Alors, c’est d’accord.
— Et puis une pause me fera du bien, c’est l’heure du goûter et j’ai une petite faim. Un tour à la porte d’entrée et je vous montre l’article pour votre amie… Et je vous soigne.
Je restai interdit. Tout se passait très vite et cela ne me déplaisait pas ...