1. Les trois nouvelles de Joan


    Datte: 08/02/2019, Catégories: fh, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme délire, Auteur: Joan Basilic, Source: Revebebe

    ... il y a cinq ans d’école de commerce, sa femme fraîchement acquise est une bourgeoise coincée dont les cheveux sont lisses et sentent l’abricot. J’écarte légèrement les jambes. D’ici, il peut voir le triangle de mon sexe, je le sais, mais il ne m’a pas remarquée. S’il tourne les yeux, il va voir cette brune échevelée que je suis et en baissant les yeux il verra, entre mes cuisses raisonnablement entrouvertes, les courbes de mon sexe. Je m’imagine échanger ce regard avec lui et le baiser sauvagement, chose que les filles de son coin ne font pas, ou moins. Le sucer comme il n’a jamais été sucé. En le regardant droit dans les yeux, effrontément.
    
    Il se lève et part, laissant le banc vide. Soit.
    
    Tant pis, un autre arrive, il s’assied à la même place, il est laid, a l’air timide… Un puceau sûrement. J’aimerais être sa première fois, sur ce banc, dans ce parc. Il ne me suffirait que de m’approcher de lui. De m’assoir. De lui demander s’il veut bien que je m’assoie maintenant sur ses genoux. Il bredouillerait qu’il ne voit pas ce que je veux dire. Je le ferai. Relèverai doucement ma robe, ondulant le bassin, glissant lentement sur son sexe, qui ne tarderait pas à s’affermir, puis, je l’aiderais de ma main, à me pénétrer… que nous nous imprégnerions chacun un peu de l’autre. La peur d’être pris, encore une fois, nous rendrait nerveux, nous nous dépêcherions, nous irions vite, puis plus lentement, car l’excitation nous fait toujours retarder l’incontournable.
    
    L’autre, plus ...
    ... loin, dans le bus descendant le boulevard Saint Germain, vieux, rude, sale, punk un peu, lui, il me prendrait, et je serais une enfant avec lui. Ce grand mec, là, avec ces Doc Martens immenses, je pense à la proportionnalité de ses pieds avec les autres parties de son corps, et voilà, j’ai envie de l’avoir en moi, jusqu’au plus profond. En avoir presque mal, qu’il aille et vienne dans mon vagin, qu’il aille et vienne en sortant son sexe jusqu’au bout, laissant passer un dixième de seconde avant de me poignarder à nouveau.
    
    J’aimerais qu’ils prennent tous du plaisir en baisant avec moi.
    
    Hé, tu m’as pris pour qui ? Je suis une romantique, moi ! Une pure, et une dure. Maintenant, laisse-moi te raconter cet évènement plus en détail… J’ai envie de faire de cette histoire une nouvelle. Nous nous regardions sur le quai, avant de monter dans le métro qui tardait à arriver. Tant mieux. Je pouvais à loisir admirer le garçon. Et je sentais dès que je tournais les orbites, qu’il faisait la même chose de son côté. Une sorte de jeu, défini en quelques secondes, naturellement. Tout ce que j’aime. Nous nous plaisions. C’est sûr. Je l’ai senti. Je n’accepterais de toute manière pas d’avis opposé. Il était grand, très grand… Brun.
    
    Je distinguais de larges épaules sous un blouson de cuir rouge et noir. Très décalé le type. Une boucle d’oreille façon pirate rutilait au bout de ses longs favoris. Des yeux bleus, perçants, ironiques, sous de grands sourcils fournis. Une bouche rouge, très ...
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