1. Les confidences d'un sac à main (deuxième partie)


    Datte: 30/01/2019, Catégories: fhh, jeunes, copains, jardin, dispute, Oral hdanus, Humour couple+h, Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... Pourtant, elle porte le sac à son nez et elle le caresse d’une main sensuelle. Oui, se dit-elle, il est vivant ! Elle frotte le sac contre son sexe ; un frisson la laisse proche de l’orgasme. Et dire que Roland ne lui a jamais procuré une telle émotion. Elle recommence et promène l’objet en cuir sur tout le corps. Elle en aurait pleuré. Oui, elle en est convaincue, son sac vaut mieux que son mari.
    
    La soirée est étrange. Le bas sans bas, ni culotte, le haut habillé, et frissonnante à chaque regard sur son sac, elle a fait la cuisine et partage le repas d’un homme qui ne fait même plus attention à elle. Il lit le journal alors qu’elle le frôle d’une fesse nue, le clitoris humide à la simple vision de son sac.
    
    Le soir, dans le lit, elle prend l’initiative. Son amant la veut avec des poils.
    
    — Tu sais, le sexe nu, glabre comme tu dis, ce n’est déjà plus à la mode. C’est ringard. C’est juste bon pour les actrices porno.
    — Mais de toute façon, j’imagine qu’il n’y a que moi qui profite de cela. À moins qu’au bureau, vous fassiez des comparaisons. Alors tu peux au moins me faire ce plaisir. J’aime quand tu ne me caches rien.
    — J’en ai assez. D’abord, cela me prend du temps, il faut que j’aille chez l’esthéticienne au moins une fois par mois, que je continue toutes les semaines avec de la cire… Et ensuite cela m’irrite. Si tu trouves que les boutons c’est plus excitant que les poils…
    — Fais comme tu veux. Mais alors, laisse-moi te regarder une dernière fois comme ça. ...
    ... Repousse les draps. Écarte les jambes. Hum… C’est joli et doux. Dommage.
    — Je vais tenter le ticket de métro. Qu’en dis-tu ?
    — Toi qui n’as jamais supporté les transports en commun ! La dernière fois qu’il a fallu prendre l’autobus, j’ai cru que tu allais défaillir.
    — Mais ça n’a rien à voir !
    — Le problème du ticket de métro, c’est qu’il faut qu’il soit bien au milieu, sinon tu as l’air de quoi ?
    — C’est intelligent. Bon, tu en as assez vu ? Je peux éteindre ?
    — Oui, je vais faire de beaux rêves.
    — Moi aussi.
    — Tu sais, tu étais vraiment belle tout à l’heure, nue avec juste ton sac à main.
    
    Marie-Ange se dit qu’il sait tout, qu’il l’a épiée… La liaison avec son sac à main est découverte.
    
    — Je ne sais pas ce que tu faisais, mais de là où j’étais, j’avais la vision de ton sexe qui me semblait enflé et d’un sac ouvert comme un vagin, avec les petites lèvres qui se refermaient sur ton porte-monnaie et les grandes lèvres avec leur fermeture-éclair. En tout cas, j’ai eu la trique et même plus…
    — Ce que tu peux être voyeur, tout de même !
    — C’est que lorsque nous faisons l’amour, je ne vois rien.
    — C’est gentil pour mon visage !
    — Tu as de beaux yeux, mais ça je les vois tout le temps. Alors, je préfère te regarder comme tout à l’heure. Tu sais, quand tu ne portais plus que ton haut et que tu enfournais le poulet dans le four, je me contorsionnais pour être bien placé et je voyais ton clito vivre.
    — Vivre ?
    — Oui, il était vivant.
    — Comme mon sac ?
    — Exactement. En ...
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