Les confidences d'un sac à main (deuxième partie)
Datte: 30/01/2019,
Catégories:
fhh,
jeunes,
copains,
jardin,
dispute,
Oral
hdanus,
Humour
couple+h,
Auteur: Samuel, Source: Revebebe
Les confidences d’un sac à main(suite)
Résumé du chapitre précédent : Marie-Ange, administratrice-adjointe de la maison Cheminée de France, revient de chez son amant, sa petite culotte dans le sac à main.
La présence de cette culotte a donc mis en émoi tout le contenu du sac. Marie-Ange est en retard et tout se bouscule au rythme de sa marche rapide. Déjà le rouge à lèvre s’était débarrassé de son capuchon ; il entre dans l’anneau du porte-clefs, grandit à vue d’œil et devient d’un rouge de plus en plus carmin. La lime à ongles joue avec les dents du peigne. Le stylo bave et son extrémité perd quelques gouttes dans un mouchoir en papier. Un vrai foutoir. Ce que confirme Marie-Ange en l’ouvrant : « C’est toujours le bordel dans mon sac ! »
Son mari l’attend. Roland est cadre chez Michelin, ayant renoncé à devenir chauffeur de locomotive à cause d’une mauvaise vision.
— Tu rentres de plus en plus tard.
— Ah, je sais, mais en ce moment…
— Quoi en ce moment ?
— On a du travail par dessus la tête.
— Remonte ta jupe.
Marie-Ange s’exécute après une légère hésitation.
— Je peux savoir pourquoi tu ne portes pas de culotte ?
— Comme je savais que je serai en retard, j’ai voulu te faire une surprise. Je sais que tu aimes voir mon sexe glabre, comme tu dis souvent.
— Et comment tu savais que j’allais te demander de remonter ta jupe ? Je ne le fais jamais.
— Intuition féminine.
— Et elle est où ta culotte ?
— Dans mon sac.
— Fais voir.
Marie-Ange lui donne ...
... son sac à main; Roland l’ouvre et découvre la petite culotte. En voulant la prendre, il se met du rouge à lèvre sur les doigts et de l’encre de stylo sur la manche immaculée de sa chemise. Ce qui redouble sa mauvaise humeur.
— Quel merdier là-dedans ! Un vrai cloaque !
— Oui, je me disais justement que je devrais y mettre un peu d’ordre.
En fait, elle se dit surtout qu’elle a bien fait d’utiliser avec son amant le préservatif dont elle aurait eu bien de la peine à expliquer à son mari l’utilité.
— Je ne sais pas combien vaut ce sac, mais c’est malheureux de le traiter comme cela, de l’abîmer, de le salir de cette façon. On doit avoir un peu de respect pour les objets de valeur.
— Oui, papa.
— Oh, si tu veux jouer à la petite fille, tu vas le regretter.
Il empoigne son épouse de la main ferme d’un ancien basketteur, la couche sur ses genoux et lui applique une fessée humiliante et roborative, la deuxième de la journée.
— Et, puisque tu aimes cela, tu resteras fesses nues toute la soirée. Enlève ta jupe et commence par ranger ton sac.
Marie-Ange se dit que dans ce cas-là, il ne faut pas trop discuter. Ne pas le contrarier et lui faire plaisir pour qu’il se calme et qu’il évite de mener des enquêtes un peu poussées. C’est donc cul nu qu’elle entreprend de ranger son sac. Elle le retourne sur le buffet, comme on fait tomber le contenu d’une boîte à bijoux, et elle remet le tout dans un autre ordre, en essuyant simplement ce qui est maculé de rouge à lèvres. ...