Nous vivons seul
Datte: 28/01/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
lunettes,
bizarre,
campagne,
intermast,
nopéné,
exercice,
Humour
occasion,
Auteur: HoplA, Source: Revebebe
... cuisine. Faites votre lessive et ne mettez pas de désordre.
Nous avons entendu un grognement agacé suivi d’un bruit de talons qui claquent et le calme est revenu dans le salon. Nous nous sommes enfin détendu, bien décidé à éviter d’accomplir le moindre effort superflu.
oooOOOooo
Lorsque nous nous sommes réveillé, la télé fonctionnait pour elle seule. En nous étirant et en bâillant, nous l’avons éteinte et avons traîné les pieds jusqu’à la salle de bain où nous nous sommes dévêtu et rafraîchi. C’est en ouvrant la porte de notre chambre que nous avons ressenti l’impression bizarre d’avoir oublié quelque chose d’important. Deux choses, en réalité.
La première nous est brutalement revenue en mémoire lorsque nous avons remarqué que Gudule était couchée dans notre lit. Comment avions-nous pu, à la faveur d’un léger somme qui n’avait guère duré plus de trois heures, oublier la présence de notre visiteuse ? Sans vergogne, elle s’était installée dans notre chambre ! Nous aurions pu la prier de vider les lieux, mais notre second oubli nous en a empêché : nous avions négligé de nous rhabiller !
Rapidement, nous avons refermé la porte et, en maugréant, sommes retourné au salon. Elle voulait le lit ? Fort bien. Nous n’allions pas nous battre avec elle, chose bien trop fatigante à notre goût. Le divan étant confortable, nous nous y sommes donc installé, un coussin sous la nuque et le corps recouvert d’un plaid. Nous tendions le bras vers l’interrupteur de la lampe de ...
... lecture lorsque la porte du salon s’est ouverte.
— Je suis désolée, Arnest. Vous pouvez récupérer votre lit.
— Gardez-le. À présent que nous sommes installé, ça n’a plus d’importance.
— J’insiste. Je ne comptais pas vous prendre votre place, mais vous dormiez alors je n’ai pas osé vous déranger.
— Allez dormir.
Elle s’est avancée près de nous.
— Non. Je ne veux pas vous prendre votre lit.
— Vous nous avez bien pris un pyjama.
Elle avait retroussé les manches et le bas des jambes, mais elle retenait la culotte pour l’empêcher de glisser.
— Je vais vous le rendre aussi, a-t-elle décidé.
Elle a relâché le pantalon en se trémoussant pendant qu’elle défaisait les boutons de la chemise, et en quelques secondes le pyjama s’est retrouvé à ses pieds.
— Voilà. Le pyjama et le lit.
— Vous êtes indécente. Retournez dans la chambre.
— Absolument pas. Je dors au salon !
Et sans hésiter, elle s’est jetée sur nous. Elle était complètement nue et sentait encore le savon. Nous avons ouvert la bouche pour protester, mais elle nous a collé la sienne par-dessus pour nous empêcher de lui dire notre façon de penser. Elle ne manquait pas de toupet ! Elle prenait sans doute notre plaid pour un matelas !
Ça n’a pas duré longtemps. Elle s’est laissée glisser à genoux à côté du divan, près de notre tête, puis d’un seul coup elle a enlevé le plaid qui recouvrait notre nudité.
— Hé ! nous sommes-nous exclamé.
— Vous êtes dans de meilleures dispositions que tout à l’heure, ...