Quand le tulle et le rose s'emparent d'Adeline
Datte: 28/01/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
essayage,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Auteur: Eroslibré, Source: Revebebe
... la parole histoire de pousser encore un peu plus loin ses avantages. Maintenant, ils peuvent jouer carte sur table.
— De toute façon, tout à l’heure vous vous êtes montré particulièrement compréhensif, participatif, même si votre timidité et votre gaucherie à l’égard d’une femme inconnue se ressentaient. Vous avez osé ce que peu d’hommes auraient voulu entreprendre devant une personne étrangère et dans un lieu peu propice aux effeuillages savants, quoiqu’il stimule à la perfection les penchants coquins des uns et des autres. Cela vous a coûté quelques gouttes de sueur et beaucoup de rouge aux joues, que vous n’avez pas totalement perdu d’ailleurs. Et, si je vous regarde, vous êtes toujours dans une tenue plus qu’équivoque face à une dame respectable. Oui, et ce, même si en ce moment vous êtes persuadé du contraire. Je vous fais enrager. Je vous sens bouillir intérieurement, prêt à décoder n’importe quoi. Pardonnez-moi. Enfin, pour honnête envers vous, je vous dois bien quelque chose en retour. Vous ne devinez pas ? Vous ne voyez vraiment pas de quoi il peut s’agir !
Silence. Elle prend le temps de planter son regard dans celui de Frédéric, y devinant à coup sûr les effets que viennent de produire ses derniers mots.
— À mon tour de me transformer en mannequin, susurre-t-elle presque inaudible. Je vais essayer ce string pour que vous puissiez juger par vous-même de l’opportunité de votre choix. Je quitte le rôle de vendeuse qui me convient parfaitement, d’accord, ...
... pour endosser celui de strip-teaseuse.
Elle parle toujours aussi bas, devenue soudainement confidente et partenaire. Son visage est tendu vers celui de Frédéric de plus en plus tenté de poursuivre ces minutes d’achats un peu fous, d’autant plus que maintenant il se transformait, alors qu’il n’y croyait qu’à peine, en un spectateur très privilégié.
— Mais pour cela, il faut planter le décor, lui lance-t-elle d’une voix à nouveau affirmée. Prenez ma place, sur le tabouret, vous serez aux premières loges. Il ne vous manquera que le fond musical et le traditionnel verre d’alcool, comme dans les films policiers des années 1950, où le détective mène essentiellement son enquête dans des bars peuplés de filles et complètement enfumés. Attention, ne vous méprenez pas non plus, je ne suis pas une professionnelle.
Frédéric s’exécute presque mécaniquement. Les dés sont lancés. Il peut effectivement se croire propulsé dans un « Peep-show » un peu particulier, sans rideaux rouges sombres et tachés, non confinés dans une alvéole aux effluves incertaines, âcres et tenaces, bercées par une musique faussement langoureuse, un slow rock hors d’âge ou une pseudo musique psychédélique. En outre, aucune glace ne le sépare de celle qui va exécuter cette cérémonie spécifique d’un déshabillage recherché, raffiné et prolongé à l’extrême. En tendant le bras, si jamais il l’ose, il pourra peut-être l’effleurer, la palper, voire la toucher et ce, sans glisser aucun jeton pour qu’elle ne lui échappe ...